Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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Invité spécial de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le candidat à la primaire de la gauche Vincent Peillon s’est dit « choqué » et « indigné » par les propos de François Fillon. Au journal de 20 heures de TF1, l’ancien premier ministre avait expliqué qu’il ne prendrait pas de décision « contraire au respect de la dignité humaine » pour sa réforme de système de santé, en mettant notamment en avant son catholicisme.
« Je ne veux pas qu’on traite inégalement les uns et les autres » a affirmé Vincent Peillon, défendant le principe de laïcité.
« Vous parlez de racines judéo-chrétiennes, mais à mon avis, il y aurait quelqu’un qui aurait dit « En tant que Juif, je veux faire cela », vous auriez vu les réactions ».
L’ancien ministre de l’Education regrette que la religion soit au centre des débats au détriment d’autres sujets, dont le logement ou la politique internationale. « On est dans un débat identitaire imposé par l’extrême-droite et relayé par des esprits confus ».
Alors que dans le livre « Un président ne devrait pas dire ça », François Hollande avait déclaré à deux journalistes du Monde qu’il y avait « un problème avec l’islam en France », Vincent Peillon parle d’une « formule malheureuse ».
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