François Fillon: « pas de plan B » à ma candidature
Le candidat de la droite française à la présidentielle, François Fillon, a réaffirmé lundi lors d'une réunion de crise de son...

François Fillon: « pas de plan B » à ma candidature

Le candidat de la droite française à la présidentielle, François Fillon, a réaffirmé lundi lors d'une réunion de crise de son...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le candidat de la droite française à la présidentielle, François Fillon, a réaffirmé lundi lors d'une réunion de crise de son parti qu'il n'y avait "pas de plan B" à sa candidature, "seule légitime".

"Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison" car "nos électeurs ne pardonneraient pas à ceux qui entretiennent le poison de la division", a dit le candidat, dans une déclaration transmise à la presse.

François Fillon a "mis fin aux hésitations" sur sa candidature à la présidentielle et "le débat est clos", a pour sa part déclaré Gérard Larcher, président du Sénat, lors du comité politique du parti Les Républicains, selon plusieurs participants.

M. Fillon s'est aussi dit prêt à participer à une réunion avec l'ancien président Nicolas Sarkozy et l'ancien premier ministre Alain Juppé qui a annoncé lundi matin renoncer à jouer le rôle de recours pour sauver la campagne, selon un participant.

"Nous avons perdu trop de temps en discussions vaines, laissant le champ libre à l’extrême droite et aux candidats de la gauche qui se frottent les mains en contemplant notre désunion", a dit M. Fillon selon la déclaration transmise à la presse.

La campagne du candidat conservateur est polluée par le scandale suscité par les salaires touchés par son épouse Penelope et ses deux enfants pour des emplois d'assistants parlementaires soupçonnés d'avoir été fictifs. L'annonce de sa prochaine convocation chez les juges en vue d'une probable inculpation a provoqué une hémorragie de ses soutiens ces derniers jours.

Partager cet article

Dans la même thématique

François Fillon: « pas de plan B » à ma candidature
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le