L'ancien président de la République François Hollande a appelé mardi à ne faire "aucune concession à Donald Trump", et à "être sévère à l’égard de son comportement", estimant, dans une déclaration à l'AFP, que le président américain "crée du désordre dans le monde, de la division en Europe et affaiblit les démocraties".
"Il faut dénoncer Donald Trump pour ce qu'il désorganise le monde, crée du désordre, de l'affaiblissement des démocraties. Ca devrait être ça le grand sujet. Il ne faut faire aucune concession à Donald Trump", a affirmé l'ancien chef de l'Etat.
"Ce n'est pas un être impulsif. Il a une stratégie - c'est de l'avoir nié que nous payons le prix aujourd'hui (...) Penser qu'on va pouvoir le convaincre ou le séduire est une naïveté, cette stratégie a échoué", a ajouté M. Hollande, pour qui l'Occident s'aveugle lorsqu'il "tente d'atténuer les propos de Trump - comme au G7 lorsqu'il déchire l'accord final, sur l'Iran, le climat ou les accords commerciaux. Il s’est comporté de façon humiliante et provocatrice à l’égard d Angela Merkel et de Theresa May, sans réaction à la hauteur des dirigeants européens. Il n’est pas vrai que l’Otan soit sortie renforcée de cette séquence désastreuse".
Pour M. Hollande, "on a affaire à un partenaire qui est en fait un adversaire; de l'Europe, du multilatéralisme et même de la démocratie telle que nous la connaissons. Il veut diviser et même détruire l'UE". Le président américain "met en cause toutes les organisations : l'OMC, l'Otan, l'Unesco, l'ONU", accuse-t-il encore.
Chronologie de la crise entre Washington et ses partenaires commerciaux
AFP
L'ex-président juge sévèrement les propos tenus à Helsinki par M. Trump - qui a donné l'impression de prendre le parti de l'homme fort du Kremlin contre les agences de renseignement de son pays.
"Ce qu'il a fait avec Vladimir Poutine c'est une occultation de l'histoire. Il l’exonère de toute intervention dans les manipulations intervenues dans l'élection américaine. Il est apparu comme un président faible alors qu'il devrait dans cette circonstance être fort".
Pour M. Hollande, "Trump c'est le chef mondial du populisme", et "si la gauche sait se saisir de cette grande question elle y trouvera un sens autant qu’un espace".
Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.
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Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.
Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.