François Hollande assure laisser « un pays en bien meilleur état »
François Hollande a estimé jeudi, à trois jours du premier tour de la présidentielle, qu'il laissait à son successeur "un pays en...

François Hollande assure laisser « un pays en bien meilleur état »

François Hollande a estimé jeudi, à trois jours du premier tour de la présidentielle, qu'il laissait à son successeur "un pays en...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

François Hollande a estimé jeudi, à trois jours du premier tour de la présidentielle, qu'il laissait à son successeur "un pays en bien meilleur état" que celui qu'il avait trouvé, faisant valoir la hausse record des perspectives d'embauches annoncée par Pôle emploi.

"Je laisserai à mon successeur un pays en bien meilleur état que celui que j'ai trouvé", a déclaré le chef de l'Etat sortant devant les salariés du fabricant de confitures et de compotes Andros, à Biars-sur-Cère (Lot).

"Je veux que mon successeur puisse, à partir de ce socle, aller plus loin, et ne soit pas tenté, comme certains l'expriment, de démolir, de déconstruire, de défaire ce qui a été engagé depuis cinq ans", a-t-il souligné peu après devant la presse.

François Hollande est engagé depuis plus de deux mois dans un tour de France des entreprises industrielles fortement exportatrices et rurales qui l'a vu multiplier les appels à peine voilés à ne pas voter pour Marine Le Pen mais aussi Jean-Luc Mélenchon.

Comme on lui demandait s'il avait déjà fait son choix pour le premier tour, il a répondu: "Ce que je sais en tout cas, c'est ce que je ne veux pas: un pays qui se coupe du monde, qui s'écarte de l'Europe, qui abandonne ses alliances, qui sème la division et le trouble alors que nous sommes devant une menace qui exige le rassemblement".

Le président sortant refuse aussi, visant François Fillon, les "purges qui ne sont pas nécessaires alors que nous avons fait les efforts indispensables pour être compétitifs mais aussi pour faire avancer le progrès social, des fuites en avant qui n'aboutiraient qu'à des crises supplémentaires".

"Il n'y a rien de pire que ce jeu qui, par les alternances successives, (consiste à) démolir ce qu'ont fait les prédécesseurs en n'étant même pas capables de construire pour l'avenir", avait-il martelé auparavant devant les salariés d'Andros.

"Le seul appel que je peux lancer, c'est celui de poursuivre l'action engagée", a-t-il ajouté devant la presse, plaidant pour la "continuité" et la "cohérence".

"Nous avons plus d'embauches, le chômage baisse, nous avons des investissements, une croissance qui repart", a-t-il encore fait valoir.

Pôle emploi a annoncé jeudi que les perspectives d'embauche des entreprises ont progressé de 8,2% en 2017, soit près de 150.000 projets de recrutements de plus qu'en 2016, une hausse inédite depuis 2002.

Dans la même thématique

François Hollande assure laisser « un pays en bien meilleur état »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

François Hollande assure laisser « un pays en bien meilleur état »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

François Hollande assure laisser « un pays en bien meilleur état »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le