François Hollande : « Comment puis-je être utile à mon pays ? »

François Hollande : « Comment puis-je être utile à mon pays ? »

En marge de son dernier discours présidentiel, tenu lors de la cérémonie d'abolition de l'esclavage, François Hollande s’est livré sur son avenir politique au micro de Public Sénat et France Ô. « C'était aussi une transmission » avec Emmanuel Macron, a-t-il déclaré.
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« Une journée symbolique », a jugé l’actuel président de la République, dont le mandat arrivera à son terme dimanche 14 mai. Un 10 mai chargé de significations pour François Hollande : commémoration de l’abolition de l’esclavage bien sûr, mais aussi élection de François Mitterrand en 1981, ou encore lendemain de scrutin. « Il y avait deux présidents aujourd’hui », a déclaré François Hollande, « le président qui va maintenant quitter ses fonctions et l’autre qui va entrer dans ses responsabilités ».

« Il aura lui-même l’occasion de poursuivre ce que j’ai engagé »

« C’était aussi une transmission », a-t-il jugé à propos de cette cérémonie au jardin du Luxembourg, commémorant l'abolition de l'esclavage. « Il était aussi témoin de ce passage. Il était aussi témoin de ce passage puisqu’il aura lui-même l’occasion de poursuivre ce que j’ai engagé. »

« Nul ne peut se mettre à l’écart »

Interrogé sur son avenir après sa présidence, François Hollande a répondu que c’était la fin de ses « cérémonies comme président de la République » mais qu’il n’en avait pas terminé avec la politique, une affaire de « tous les citoyens ». « Nul ne peut se mettre à l’écart », a-t-il glissé, avant d’annoncer une autre forme d’engagement dans le futur :

« Il y a toujours une utilité, c’est se poser cette même question qui revient sans cesse : comment puis-je être utile à mon pays. Eh bien, c’est à cette question que je vais répondre maintenant en réfléchissant, en travaillant, en produisant, et en intervenant quand ça me paraîtra utile. »

 

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