François Hollande : « les propos du Front national sont totalement contraires aux intérêts de l’agriculture française »
Présent pour l’inauguration du Salon de l’Agriculture, le président de la République a mis en garde contre les idées protectionnistes de Marine Le Pen.

François Hollande : « les propos du Front national sont totalement contraires aux intérêts de l’agriculture française »

Présent pour l’inauguration du Salon de l’Agriculture, le président de la République a mis en garde contre les idées protectionnistes de Marine Le Pen.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

A deux mois du scrutin, François Hollande poursuit son combat contre le Front national. Interrogé par Public Sénat, le président de la République a mis en garde contre la politique proposée par le parti de Marine Le Pen. « Il ne s’agit plus simplement d’exprimer de la colère » a souligné le chef d’Etat. « Il s’agit de dire ce que l’on veut pour l’avenir du pays. Les propos du Front national, je prends l’exemple de l’agriculture, sont totalement contraires aux intérêts de la France, de l’agriculture française ».

Il a ainsi pointé du doigt le risque que représentent « la fin de la politique d’agriculture commune, la fin de l’Europe et le protectionnisme, dont on voit d’ailleurs un certain nombre de dangers avec les premières décisions prises par l’administration Trump ». Et de conclure : « il y a là un modèle qui n’est pas le nôtre. Ce ne sont pas les solutions qui viennent de l’étranger qui doivent être ici proposées. »

« Sans l’Europe, il n’y aurait plus d’agriculture française » insiste-t-il. « Alors qu’il faille réfléchir, travailler à préserver la politique agricole commune, à la réorienter, oui ! Qu'’il faille sortir de l’Europe, je dis non, parce que ce serait la fin de l’agriculture française. »

Partager cet article

Dans la même thématique

François Hollande : « les propos du Front national sont totalement contraires aux intérêts de l’agriculture française »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le