François Patriat : « Le Président nous a invités à contribuer à un changement de monde »
Le sénateur de la Côte-d’Or, François Patriat, s’est exprimé devant le Congrès au nom du groupe de La République en marche au Sénat.

François Patriat : « Le Président nous a invités à contribuer à un changement de monde »

Le sénateur de la Côte-d’Or, François Patriat, s’est exprimé devant le Congrès au nom du groupe de La République en marche au Sénat.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

« Le chef de l’État a tracé le chemin », a commencé l’ancien socialiste, l’un des premiers à rallier Emmanuel Macron avant l’élection présidentielle. Et d’ajouter : « Le Président nous a invités à contribuer à un changement de monde. »

Le sénateur a ensuite comparé l’élection de Kennedy à celle d’Emmanuel Macron : « Devant le grand désarroi de notre pays, nous avons à notre tour un grand mythe ». « La République est un projet toujours inachevé », a-t-il poursuivi avant de rappeler les trois mots d’ordre énoncés par le chef de l’État pendant sa campagne: « Rassemblement, confiance, bienveillance. »

François Patriat a tout d’abord appelé au rassemblement des parlementaires. « Je ne considère aucun membre de cette assemblée comme un ennemi », a-t-il tenu à préciser. Le seul ennemi, c’est le terrorisme : « Si nous sommes capables de protéger nos concitoyens contre les menaces extérieures et intérieures nous aurons fait beaucoup pour les rassembler. C’est pourquoi la réaffirmation de la France en Europe et dans le monde est une priorité de politique nationale. »

C’est ensuite la « confiance » que le sénateur a prônée : « Il faut en finir avec la démagogie sinistre de ceux qui nous clament le refrain du déclinisme. La France doit afficher sa confiance en elle-même. » Il a ensuite entonné le refrain macroniste : « Il s’agit de libérer les initiatives, de donner toutes leurs chances à ceux qui veulent créer et donc favoriser l’emploi. »

Enfin, il a réclamé de la  « bienveillance » : « Dans un monde globalisé, champs d’une âpre compétition, certains sont moins armés, moins formés, moins disciplinés et parfois même handicapés. Et  là c’est la liberté lorsqu’elle est seule qui opprime. » Une bienveillance qu’il souhaite à l’égard de la réforme du droit du travail, un « premier pas » qui correspond à l’ « équilibre difficile entre libéralisme économique et protection sociale ».

Le sénateur s’est attaché à faire part de sa fierté « d’avoir été associé par le chef de l’État à la définition de ce nouvel horizon militant » et a tenu à lui « rendre hommage pour avoir imaginé le premier que cet immense effort est possible ».  Quant aux citriques adressés au Président, et notamment celle d’une dérive vers l’hyperprésidence voire la monarchie, il considère que  « tenir de tels propos fait préférer les petites histoires à l’Histoire. »

« Je salue cette puissance résurgente du volontarisme politique qu’incarnent le chef de l’État et son gouvernement (…) LREM n’est ni à droite ni à gauche, elle n’est pas au milieu, elle est en avant », a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le