Le député LFI de la Somme François Ruffin a déclaré lundi souhaiter un rassemblement de "toutes les couleurs politiques" de la gauche derrière un candidat unique pour l'élection présidentielle de 2022.
"Il faudra éviter les logiques partidaires et suicidaires, si chacun y va dans son couloir, on est cuits", a soutenu l'élu sur France Info, interrogé sur les conditions d'une victoire de la gauche en 2022.
Prenant l'exemple de sa circonscription aux élections législatives de 2017, et d'Amiens pour les municipales de 2020, François Ruffin a affirmé qu'une union de la gauche était "possible", et représentait "une condition nécessaire mais pas suffisante" à une victoire.
"On sait très bien que ça va être beaucoup plus compliqué sur une élection présidentielle que sur une élection de la première circonscription de la Somme", a-t-il ajouté.
Selon le député, l'identité de la personne derrière cette candidature unique "n'est pas le sujet aujourd'hui".
"Le 49-3, nous le combattrons par une motion de censure", a averti Jean-Luc Melenchon à Toulouse, le 20 février 2020
AFP
Questionné sur l'éventualité d'une candidature du chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon pour incarner ce rassemblement, il a estimé: "C'est évidemment un candidat qui est sur la table et qui a fait ses preuves en 2012, en 2017 (...) Si la gauche est restée debout sur ses deux jambes, rouge et verte, on le doit à Jean-Luc Mélenchon".
"Il faut que chacun mesure ses responsabilités, on doit ouvrir - y compris à ce mouvement social, aux gens qui ne sont pas contents, à la colère qu'il y a dans le pays - un chemin d'espérance entre (Marine) Le Pen et (Emmanuel) Macron", a conclu François Ruffin.
Dimanche soir, dans le cadre de l’examen du budget 2026, les sénateurs ont adopté le nouveau statut du « bailleur privé », censé apporter une réponse à la crise du logement. Il prévoit un avantage fiscal pour les investissements dans les logements abordables.
Dimanche, lors de l’examen du budget, plusieurs amendements en provenance de la gauche, des écologistes et du centre ont été adoptés afin de renforcer le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture bio le faisant passer de 4 500 à 6 000 euros et en le prolongeant jusqu’en 2028.
Le Sénat s’est opposé à la suppression progressive des avantages fiscaux pour les carburants de première génération. Le gouvernement comptait récupérer près de 300 millions d’euros en 2026 et 700 millions à terme, mais la majorité sénatoriale a rejeté une mesure « funeste » pour le monde agricole.
Dans une optique de transition écologique et d’indépendance énergétique, face au gaz importé, la majorité sénatoriale a adopté, dans le cadre du budget, la convergence progressive des taxes sur le gaz et l’électricité. Les ménages se chauffant au gaz devront payer plus cher leur facture, quand ceux qui sont au « tout électrique » la verront baisser.
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Romans en musique, Agnès Desarthe et Elsa Fottorino
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