Gabriel Attal : « On souhaite pouvoir continuer à utiliser le passe sanitaire au-delà du 15 novembre, si nécessaire »
A partir du 4 octobre, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les écoles des départements dont le taux d’incidence est en dessous de 50. L’allègement du passe sanitaire n’est pas encore acté, mais il devrait se faire « selon le taux d’incidence et selon le pourcentage de vaccinés » par département.

Gabriel Attal : « On souhaite pouvoir continuer à utiliser le passe sanitaire au-delà du 15 novembre, si nécessaire »

A partir du 4 octobre, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les écoles des départements dont le taux d’incidence est en dessous de 50. L’allègement du passe sanitaire n’est pas encore acté, mais il devrait se faire « selon le taux d’incidence et selon le pourcentage de vaccinés » par département.
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Alors que la quatrième vague de covid-19 continue de reculer en France, grâce à la vaccination, le gouvernement ajuste son dispositif sanitaire. Suite à un Conseil de défense, ce mercredi matin, le Conseil des ministres « a acté une adaptation territoriale de plusieurs mesures de freinage », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

« A partir du 4 octobre », dans les départements « sous le seuil de 50 », « depuis au moins 5 jours », « le protocole scolaire passe en niveau 1. Le port du masque en école primaire y sera levé », annonce le porte-parole. Le gouvernement ne revient pas en revanche sur la règle qui veut qu’un cas positif entraîne la fermeture d’une classe. Par ailleurs, « les jauges, dans certains établissements recevant du public, seront levées » dans ces mêmes départements. Cette levée de jauges concerne notamment « le secteur culturel : salles de concert debout et les discothèques ».

« Prolonger la possibilité d’utiliser le passe sanitaire, si la situation épidémique le justifie »

Pour ce qui est du passe sanitaire, pas d’adaptation pour l’heure. « Si nous n’avions pas disposé du passe, nous aurions dû fermer les bars, restaurants » pour freiner l’épidémie, rappelle Gabriel Attal. Et « il incite à la vaccination la plus large ».

« Pour ces raisons, il va nous falloir prolonger la possibilité pour le gouvernement d’utiliser le passe sanitaire, si la situation épidémique le justifie et si nous ne voulons pas refermer des lieux qui, sans cet outil, devraient refermer », soutient le porte-parole du gouvernement. Il « confirme » par ailleurs que le passe sanitaire sera demandé à partir du 30 septembre pour les jeunes âgés entre 12 ans et 2 mois et 17 ans.

« Nous avons été clairs sur le fait que cet outil était temporaire »

« On utilisera le passe sanitaire, dès lors que c’est nécessaire pour faire face à l’épidémie. On souhaite pouvoir continuer à l’utiliser au-delà du 15 novembre, si c’est nécessaire », insiste Gabriel Attal, qui souligne qu’« on ne peut pas exclure », comme le disent certains épidémiologistes, « une reprise épidémique pour l’avenir ». « On s’attend à un redémarrage de l’épidémie de covid-19 à l’automne », a en effet affirmé mardi au Parisien Arnaud Fontanet, membre du Comité scientifique.

« Nous avons été clairs sur le fait que cet outil était temporaire », rappelle le porte-parole, mais « dans le cas où il y aura la nécessité de devoir reprendre des mesures, on sera content d’avoir la possibilité de recourir au passe, plutôt que de fermer des lieux », ajoute encore Gabriel Attal.

« A ce stade, pas de décision » pour alléger le passe sanitaire

Comme déjà évoqué, Emmanuel Macron a demandé de « travailler à l’adaptation » du passe sanitaire. « Le Président a passé commande pour que des critères d’adaptation puissent être définis, selon le taux d’incidence, mais aussi selon le pourcentage de vaccinés dans ces mêmes départements ». Mais « à ce stade, il n’y a pas de décision » pour appliquer cet allègement, affirme Gabriel Attal.

La loi adoptée cet été prévoit actuellement l’utilisation du passe sanitaire jusqu’au 15 novembre. Pour pouvoir prolonger son utilisation, même allégée, un nouveau projet de loi doit être déposé et adopté. Le texte sera présenté en Conseil des ministres le 13 octobre. Il devrait être examiné par le Parlement dans la seconde moitié d’octobre, comme nous l’écrivions au début du mois.

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