Gaza: pour Hamon, Trump est « responsable d’un bain de sang »
Le fondateur de Générations Benoît Hamon a critiqué mardi "une légèreté insupportable" de Donald Trump, au lendemain de violences...

Gaza: pour Hamon, Trump est « responsable d’un bain de sang »

Le fondateur de Générations Benoît Hamon a critiqué mardi "une légèreté insupportable" de Donald Trump, au lendemain de violences...
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Le fondateur de Générations Benoît Hamon a critiqué mardi "une légèreté insupportable" de Donald Trump, au lendemain de violences meurtrières à Gaza, lors desquelles des soldats israéliens ont tué au moins 59 Palestiniens, opposés à l'implantation de l'ambassade américaine à Jérusalem.

L'ancien candidat socialiste à la présidentielle a jugé sur RTL le président américain "directement responsable d'un bain de sang, avec le gouvernement de Benjamin Netanyahu", le Premier ministre israélien.

"C'est un usage de la force totalement disproportionné de la part du gouvernement israélien, soutenu par les Etats-Unis, contre des manifestants non armés", a ajouté M. Hamon.

Des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza ont protesté lundi à la frontière avec l'Etat hébreu contre l'inauguration, le même jour, à Jérusalem de l'ambassade américaine en Israël. La journée a été la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de l'été 2014 dans l'enclave palestinienne.

M. Hamon a appelé les Européens à "reprendre le chemin de l'action" et cesser d'être les "supplétifs de la stratégie américaine".

Concrètement, il suggère à la France et à l'Union européenne de "reconnaître l'État de Palestine."

Le fondateur de Générations a également remis en cause la diplomatie d'Emmanuel Macron, un président selon lui "inoffensif. Il brille dans les magazines, mais il fait peu briller la diplomatie française."

Selon un communiqué publié lundi soir par l'Élysée, le chef de l'État a "condamné les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants" palestiniens à Gaza, lors d'entretiens téléphoniques avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie Abdallah II.

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