Le gouvernement vient d’ouvrir, ce mercredi, la vaccination aux 360.000 enfants présentant un risque de faire une forme grave de la maladie et à ceux vivant dans l’entourage de personnes immunodéprimées. « Ils bénéficient d’une injection qui est adaptée, conformément aux recommandations des autorités scientifiques » a rappelé Adrien Taquet au micro de Public Sénat avant d’indiquer que d’ici la fin du mois, 250 centres seront ouverts pour ces enfants.
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Cette vaccination des enfants à risque apparaît comme un premier pas avant une généralisation qui se ferait sur la base du volontariat. Après Israël les Etats-Unis, la Grèce, la Suisse, l’Espagne ou le Portugal, la France s’apprête à franchir le pas comme l’a confirmé le Secrétaire d’Etat. « On attend un second avis de la Haute autorité de santé, un avis aussi du conseil national consultatif d’éthique […] La Haute autorité de santé attend notamment des retours d’un certain nombre de pays qui ont décidé, plus tôt que nous, de vacciner les enfants […] Donc, on va pouvoir bénéficier de suffisamment de recul pour savoir quels sont les effets indésirables ou pas a priori plutôt pas, qu’il y a sur les enfants. Ça (la généralisation) a été annoncée pour la fin du mois de décembre, donc ça ne devrait plus tarder », a-t-il confirmé.