L’hebdomadaire Le Point a révélé mercredi qu’une seconde plainte concernant des faits « d’abus de faiblesse » vise le ministre de l’Action et des Comptes Publics. La plaignante accuserait Gérald Darmanin d’avoir formulé des « demandes à caractère sexuel » en échange d’un logement. Le ministre de l’Action et des Comptes publics est déjà visé par une enquête pour viol. Des faits qu’il conteste vigoureusement et dénonce une « nouvelle calomnie ».
Si l’ensemble des membres des Républicains ne réclament pas la démission de Gérald Darmanin, la position officielle du parti n’oscille pas. « Les Républicains considèrent qu’être sous le coup de deux plaintes de cette nature complique l’exercice ministériel mais nous avons toujours dit aussi que c’était à la justice de trancher », expose la secrétaire générale des Républicains.
« Ce que je note avec intérêt, c’est l’évolution de la position du Premier ministre qui est passé d’une position de soutien inconditionnel et de dévalorisation de la plaignante à une position équilibrée à savoir : il faut entendre la plaignante et respecter la présomption d’innocence », poursuit Annie Genevard.