Le ministre de l’Intérieur rappelle que le président de la République et le Premier ministre lui ont fait confiance. Ses missions : rétablir la sécurité des Français, et accompagner le travail des forces de l’ordre. Gérald Darmanin a également reçu la mission de lutter contre ce que le Président de la République appelle : le « séparatisme ». « Dans cette France intégratrice et tolérante quel chemin, quelle réponse à l’islam politique vous allez apporter ? » lui demande la sénatrice (LR) Jacqueline Eustache-Brinio qui dénonce « l'entrisme communautariste » lors des élections municipales.
Municipales: Jacqueline Eustache-Brinio évoque "l'entrisme communautarisme"
« Oui, l’islam politique est un ennemi mortel pour la République »
Le nouveau ministre de l’Intérieur se veut ferme sur la question de l’islamisme politique mais pèse ses mots. « Oui, l’islam politique est un ennemi mortel pour la République » explique-il tout en précisant qu’il était également le ministre des Cultes : « Oui à la liberté de culte, non à la caricature, non à l’islamisme politique.»
« Mon premier prénom est Gérald, mon deuxième prénom Moussa »
C’est également l’occasion pour lui d’évoquer ses racines. Il dit non aux clichés et rappelle l’importance des symboles républicains, de la nation pour tous les Français quelle que soit leur religion, ou leur origine. Très fier de son « assimilation française » il répond : « Mon grand-père priait Allah et portait l’uniforme de la République » et il poursuit « mon premier prénom est Gérald, mon deuxième prénom Moussa et grâce au président de la République et à tous ceux qui m’ont accompagné je suis très fier d’être ministre de la République. »