Gérard Larcher dément « avec la plus grande fermeté » vouloir « débrancher » François Fillon

Gérard Larcher dément « avec la plus grande fermeté » vouloir « débrancher » François Fillon

Il dément formellement. Mais L’Obs maintient : selon l’hebdomadaire, Gérard Larcher, proche de François Fillon, va « débrancher » le candidat « dans les heures qui viennent » en raison des conséquences désastreuses des différentes révélations qui touchent François Fillon depuis 10 jours. Dernière en date : une vidéo de Penelope Fillon datant de 2007, diffusée dans Envoyé spécial sur France 2 […]
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il dément formellement. Mais L’Obs maintient : selon l’hebdomadaire, Gérard Larcher, proche de François Fillon, va « débrancher » le candidat « dans les heures qui viennent » en raison des conséquences désastreuses des différentes révélations qui touchent François Fillon depuis 10 jours. Dernière en date : une vidéo de Penelope Fillon datant de 2007, diffusée dans Envoyé spécial sur France 2 jeudi soir, où elle déclare n'avoir « jamais été l'assistante » de son mari.

Après consultation des ténors du parti, Gérard Larcher aurait décidé d’agir. « Depuis le début de l'affaire, il est "hystérique" face à l'irresponsabilité de son champion. Comme la plupart des fidèles du candidat qui n'étaient au courant de rien, il se sent trahi » écrit L’Obs, qui ajoute que le président LR du Sénat serait « conscient d'être l'un des rares à pouvoir parler "cash" à Fillon, et à disposer du poids politique nécessaire» pour lui parler les yeux dans les yeux. Et lui demander de se retirer.

Des intentions vite dénoncées par l’intéressé sur son compte Twitter. « Je tiens à démentir avec la plus grande fermeté les allégations extravagantes des médias : je confirme ce matin mon total soutien à François Fillon » affirme Gérard Larcher.

Réponse de l’hebdomadaire de gauche : « Malgré son démenti sur Twitter, le président du Sénat (…) songe bien à le "débrancher" ». Contactés par publicsenat.fr, les entourages du candidat et de Gérard Larcher n’ont pour l’heure par répondu à nos sollicitations.

Partager cet article

Dans la même thématique

Gérard Larcher dément « avec la plus grande fermeté » vouloir « débrancher » François Fillon
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le