Gérard Larcher : « Jacques Chirac aura incarné l’âme de la France »

Gérard Larcher : « Jacques Chirac aura incarné l’âme de la France »

Jacques Chirac a « incarné la France à travers ses valeurs, la liberté » salue le président du Sénat, Gérard Larcher, qui rend hommage à la mémoire de l’ancien chef de l’Etat, décédé ce jeudi 26 septembre.
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Après l’annonce de la mort de Jacques Chirac, les réactions pleuvent. Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, salue dans un communiqué sa mémoire et s’associe à « la peine de sa famille ». « Jacques Chirac aura incarné l’âme de la France pendant plus d’un demi-siècle » souligne celui qui fut son ministre, à deux reprises.

« Liberté de dire non lorsqu’il s’est agi de refuser d’intervenir en Irak »

« Jacques Chirac aura incarné l’Etat à travers les plus hautes fonctions qu’il a occupées ; Président de la République, Premier Ministre de Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand, Ministre de l’agriculture et Secrétaire d’Etat à l’emploi de Georges Pompidou, l’homme qu’il a tant admiré, l’homme qui l’a façonné. Il a incarné la France à travers ses territoires qu’il a sans cesse arpentés à commencer par cette terre de Corrèze dont il a été député. Maire de Paris si apprécié, il a été le seul de l’Histoire à gagner les vingt arrondissements » rappelle Gérard Larcher.

« Il a incarné la France, dans le monde, en Afrique, en Asie, au Japon et en Chine, pays qu’il affectionnait, en faisait partager son goût pour la richesse des autres cultures et des autres civilisations en créant le musée du quai Branly » ajoute le sénateur des Yvelines. Il a aussi « incarné la France à travers ses valeurs, la liberté, liberté de dire non lorsqu’il s’est agi de refuser d’intervenir en Irak, liberté d’assumer le passé de son pays, ses ombres comme ses lumières, notamment avec son discours du Vel d’Hiv ».

« Ce contact charnel qu’il entretenait avec les Français »

Le président de la Haute assemblée se souvient également de l’homme, son caractère, avec « la fraternité, cette convivialité, ce contact charnel qu’il entretenait avec les Français ». Sans oublier « l’égalité, en tentant de résorber les multiples fractures dont souffrait notre pays ». « Il a toujours refusé toute compromission avec les extrêmes » ajoute-t-il encore, alors que Jacques Chirac s’était retrouvé face à Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle en 2002.

« J’ai été fier de participer à ses gouvernements en tant que ministre du travail et de partager sous son autorité la nécessité de préserver et valoriser le dialogue social et de lutter contre la fracture sociale » affirme Gérard Larcher, qui « n’oublie pas qu’il a été le premier chef d’Etat à alarmer le monde sur l’urgence climatique. Sa déclaration en 2002 « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » résonne plus que jamais aujourd’hui ».

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