« Le Sénat, demain, ça va être un espace de vraies libertés » assure Gérard Larcher. Alors que les partis politiques adversaires au mouvement « La République en marche » risquent de représenter une maigre opposition à l’Assemblée nationale à partir de dimanche prochain, le président de la Haute-Assemblée estime que le Sénat ne connaitrait pas ce problème : « Ici, il y a un espace de liberté, il y a un espace d’initiative. C’est vrai que nous ne sommes jamais alignés, jamais en file (…) La majorité sénatoriale n’est pas automatiquement calquée sur la majorité présidentielle ». Et d’ajouter, à quelques semaines des élections sénatoriales du 24 septembre : « Moi je suis très attentif aux droits de l’opposition. C’est quelque chose d’essentiel ».
Interrogé sur le projet de loi antiterrorisme qui permettrait de mettre l’état d’urgence dans le droit commun et qui sera examiné en Conseil des ministres le 21 juin prochain, le président du Sénat a assuré que le Sénat sera « particulièrement attentif » et notamment, par exemple, concernant le fait que le contrôle pourrait être donné à la justice administrative.