Gérard Larcher souhaite qu’Élisabeth Borne ne fasse pas « de l’écologie punitive »
Gérard Larcher était invité à s’exprimer sur le choix d’Elisabeth Borne pour diriger le prochain gouvernement. Le président du Sénat a rappelé qu’elle était « une femme de gauche ». Il demande à ce qu’elle soit attentive à l’état des finances publiques et qu’elle ne fasse pas de l’écologie punitive.

Gérard Larcher souhaite qu’Élisabeth Borne ne fasse pas « de l’écologie punitive »

Gérard Larcher était invité à s’exprimer sur le choix d’Elisabeth Borne pour diriger le prochain gouvernement. Le président du Sénat a rappelé qu’elle était « une femme de gauche ». Il demande à ce qu’elle soit attentive à l’état des finances publiques et qu’elle ne fasse pas de l’écologie punitive.
Simon Barbarit

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Sur le plateau de l’émission « Sens Public » sur Public Sénat, Gérard Larcher s’est exprimé pour la première fois sur la nouvelle Première ministre, choisie par Emmanuel Macron. Un bon choix ? le président du Sénat élude et préfère indiquer qu’il lui a envoyé un message de félicitations et d’encouragement ce matin « parce que nous allons devoir en avoir besoin face à la situation inquiétante » de la France, rappelle-t-il en citant l'état des finances publiques, les inquiétudes des Français pour leur pouvoir d’achat et toutes « ces fractures territoriales ».

Relancé sur le choix d’Élisabeth Borne pour répondre à tous ces défis. Gérard Larcher finit par répondre : « C’est le choix du président de la République. C’est un choix que je respecte. C’est une femme de gauche, avec qui nous avons pu travailler durant le dernier quinquennat », rappelle-t-il citant la réforme de la SNCF.

Lire notre article. SNCF, radars, assurance chômage : six dossiers chauds qui ont opposé Élisabeth Borne aux sénateurs

Le sénateur des Yvelines ne dresse pas non plus un portrait élogieux de la nouvelle Première ministre et rappelle « qu’elle a eu moins de succès devant le Sénat, en tant que ministre de l’Ecologie, quand il s’est agi de fermer de  la centrale de Fessenheim […] Elle avait dit que c’était un immense progrès de l’écologie de demain, quand on voit la crise énergétique que nous traversons… ».

Pour conclure, le président du Sénat espère qu’Élisabeth Borne, « issue de la gauche » soit quand même « attentive à l’état de nos finances publiques. Je souhaite également qu’elle soit attentive à ce que l’écologie ne soit pas punitive. Souvenez-vous des gilets jaunes […] Elle a en charge cette transition écologique. Elle doit être pragmatique, partagée par nos citoyens et par nos collectivités territoriales », met-il en garde.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Traitement d un patient dans le service Onco-Hematologie du Centre Hospitalier de Cannes
9min

Politique

Réforme de l’AME : « Ça ne sert à rien, le vote du lundi 8 septembre est acté », pointe le sénateur Roger Karoutchi

En signant deux décrets rendant plus stricts les conditions d’accès à l’aide médicale d’Etat pour les étrangers, François Bayrou tente d’obtenir les bonnes grâces des LR et surtout du RN. Le sujet est défendu depuis plusieurs années par la majorité sénatoriale. « Ce qui est dommage, c’est que toutes les avancées de ces derniers jours auraient pu être des concessions du débat budgétaire », regrette le sénateur LR Roger Karoutchi. A gauche, Bernard Jomier dénonce « une posture politique » qui n’a « pas de sens ».

Le

Gérard Larcher souhaite qu’Élisabeth Borne ne fasse pas « de l’écologie punitive »
4min

Politique

Vote de confiance : « La mobilisation autour du Premier ministre doit être totale », affirme Emmanuel Macron en conseil des ministres 

Ce mercredi 3 septembre 2025, Emmanuel Macron, François Bayrou et les 35 ministres du gouvernement étaient sans doute réunis pour la dernière fois dans cette configuration en Conseil des ministres, à l’Elysée. Une perspective rapidement évacuée par la porte-parole du gouvernement lors du compte rendu devant la presse. Sophie Primas a rapporté les mots du Président de la République appelant à la mobilisation autour de François Bayrou.

Le