Gérard Longuet « choqué » par la garde à vue de Nicolas Sarkozy, un « abus de méthode »
Le sénateur LR de la Meuse s’est indigné du recours à la procédure de la garde à vue pour l’ancien chef de l’État. « Il pouvait être entendu par une simple convocation », a-t-il expliqué, avant d’insister sur la validation des comptes de campagne de 2007.

Gérard Longuet « choqué » par la garde à vue de Nicolas Sarkozy, un « abus de méthode »

Le sénateur LR de la Meuse s’est indigné du recours à la procédure de la garde à vue pour l’ancien chef de l’État. « Il pouvait être entendu par une simple convocation », a-t-il expliqué, avant d’insister sur la validation des comptes de campagne de 2007.
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« C’est en tous les cas, dans la forme, un abus de méthode […] Il pouvait être entendu par une simple convocation. » Le sénateur de la Meuse Gérard Longuet a pris la défense, dans Sénat 360, de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, placé en garde à vue ce mardi matin, dans le cadre de l’affaire du financement présumé libyen de la campagne électorale de 2007.

Pour l’élu lorrain, qui a d’abord rappelé que l’ancien président avait bénéficié de plusieurs non-lieux dans d’autres dossiers, la procédure de la garde à vue doit être réservée à « un présumé délinquant », qui « peut fuir la justice » ou « cacher des éléments », et non à un chef d’État. « Je n’imagine pas un seul instant qu’un président, qui a été élu au suffrage universel par la majorité des Français se fusse dérobé à une convocation d’un juge. C’est donc une forme excessive au regard de la personnalité même de Nicolas Sarkozy. »

« Il n’y a pas le début d’un commencement de preuve »

« Je suis complètement choqué, c’est le président des Français », a poursuivi l’ancien ministre, pour qui Nicolas Sarkozy « a le droit au même respect que les autres ».

Balayant d’un revers de la main les témoignages allant dans le sens d’un présumé financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, Gérard Longuet a rappelé que les comptes avaient été validés. « À aucun moment, il n’y a eu une trace quelconque d’un usage considérable d’argent étranger », a insisté le sénateur LR. « Il n’y a pas le début d’un commencement de preuve […] Rien n’a été démontré car les comptes ont été approuvés. »

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