« Ce que j’observe surtout, a déclaré Gérard Longuet, c’est qu’il y a quatre forces assez comparables, même si Emmanuel Macron a fait une percée. » Le sénateur Les Républicains de la Meuse a rappelé que le candidat d’En Marche ! « a été le collaborateur de François Hollande pendant cinq ans », tempérant ainsi l’idée qu’Emmanuel Macron incarnerait le renouveau politique.
« Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, qui sont des gens de gauche, si l’on totalise leurs voix, c’est quasiment la première force » a par ailleurs souligné Gérard Longuet. Le score de François Fillon est comparable, le sénateur a pointé du doigt la difficulté de former une coalition entre ces forces, en vue des législatives. Il sera donc nécessaire pour le candidat arrivé en tête du premier tour de « clarifier, avant le deuxième tour, ce qu’il veut faire. »
« La défaite de la ligne politique incarnée par François Fillon est très extérieure à cette ligne. »
Gérard Longuet : « la défaite de la ligne politique incarnée par François Fillon très extérieure à cette ligne. »
Gérard Longuet a réagi à la déclaration d’Alain Juppé ce lundi, qui a demandé à revoir la ligne politique des Républicains : « la défaite de la ligne politique incarnée par François Fillon est très extérieure à cette ligne, pour des raisons que nous connaissons les uns et les autres. »
Le sénateur de la Meuse a refusé de répondre à la question : « avec quel chef votre camp mènera-t-il les législatives ? ». Seule certitude pour Gérard Longuet, « on ne gouverne ce pays qu’avec une majorité parlementaire, car les institutions de la Ve République sont parlementaires » et « les législatives se gagnent sur le terrain. »