Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre des Outre-mer a réagi à l’agression visant le président de la République, hier, dans la Drôme. Cette gifle est, à ses yeux, le signe d’une violence grandissante qu’il associe à celle dont sont de plus en plus victimes les élus locaux.
Gifle à Emmanuel Macron : « Il y a une violence qui monte dans la société », s’inquiète Sébastien Lecornu
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre des Outre-mer a réagi à l’agression visant le président de la République, hier, dans la Drôme. Cette gifle est, à ses yeux, le signe d’une violence grandissante qu’il associe à celle dont sont de plus en plus victimes les élus locaux.
Par Public Sénat
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La vidéo est vite devenue virale, hier le président de la République a été agressé en marge d’un déplacement dans la Drôme. Cette gifle est l’illustration de la « violence qui monte dans la société », estime le ministre des Outre-mer. Invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, Sébastien Lecornu établit un lien entre cette agression et les violences dont sont de plus en plus victimes les élus locaux.
Avant le dernier remaniement, Sébastien Lecornu avait porté la loi « Engagement et proximité » renforçant les pouvoirs de police du maire. Ce projet de loi avait été débattu dans un climat particulier puisqu’il succédait à la mort brutale du maire de Signe, Jean-Mathieu Michel.
Pour le ministre des Outre-mer, il est aujourd’hui essentiel de « lutter contre la banalisation de ce mal ». Sébastien Lecornu se réjouit que l’ensemble de la classe politique ait condamné ce geste d’une même voix, « il est essentiel qu’on refasse nation », appuie-t-il.
Mais comme le président de la République, Sébastien Lecornu appelle à « prendre un peu de hauteur et relativiser ». Interrogé sur les solutions à apporter à cette montée de la violence, le ministre écarte toute évolution législative : « Il y a déjà des réponses pénales lourdes et importantes, il ne faut pas être dans une course à l’échalote ».
Vaccination à Mayotte : « Ce qui manque, ce sont les bras à piquer »
« Aujourd’hui, on a une situation qui revient quasiment à la normale aux Antilles avec une exception à Saint-Martin où les chiffres ne sont malheureusement pas très bons », a exposé le ministre des Outre-mer. La situation en Guyane est également « observée de près » due à un fort taux d’incidence de circulation du virus à « près de 300 ». « Le chiffre diminue mais la pression hospitalière est forte », indique Sébastien Lecornu.
Sur certains territoires, « le sujet c’est la circulation des variants » comme en Guyane avec le variant brésilien et à Mayotte et La Réunion avec la présence du variant Sud-africain. Le ministre des Outre-mer s’inquiète par ailleurs de la lenteur de la vaccination à Mayotte : « Il y a les bras pour piquer parce que le personnel soignant est parfaitement engagé, ce qui manque, ce sont les bras à piquer », déplore Sébastien Lecornu.
À Paris, responsables de gauche – Marine Tondelier, Olivier Faure et Fabien Roussel -, ONG et associations ont appelé ce mardi 17 juin d’une seule voix la France à reconnaître officiellement l’État de Palestine. Un geste présenté comme « un impératif moral, une nécessité politique et une exigence stratégique ».
A l’Assemblée, « le socle commun » se fracture autour du projet de loi de simplification adopté de justesse cet après-midi. Après la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) obtenue par LR et le RN, les députés macronistes avaient annoncé qu’ils ne voteraient pas le texte. Au Sénat, la majorité LR dénonce la méthode du gouvernement en matière de transition écologique qui consiste, selon eux, à rajouter « encore plus de contraintes » aux Français.
La cour d’appel de Paris a revu sa condamnation à la baisse. Après l’avoir condamné en mai 2022 à quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, la Cour de cassation avait estimé que la peine de prison ferme à l’encontre de François Fillon n’était pas suffisamment motivée. Ce mardi, la peine de prison ferme a été soustraite.
Après de multiples tergiversations, le dispositif MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique des logements est maintenu. Cependant, ses conditions d’octroi sont revues à la baisse notamment pour les travaux de grande ampleur.