Gilets jaunes aux européennes : « C’est quelque chose de constructif » se félicite Fabienne Keller

Gilets jaunes aux européennes : « C’est quelque chose de constructif » se félicite Fabienne Keller

Fabienne Keller, sénatrice rattachée LR du Bas-Rhin, est l’invitée de Territoire Sénat ce jeudi 24 janvier. La sénatrice s’exprime sur la visite d’Emmanuel Macron dans la Drôme et les élections européennes, avec notamment la présence d’une liste Gilets jaunes.
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Par Marion D'Hondt

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Pour Fabienne Keller, Emmanuel Macron « renoue le dialogue avec les maires qui était difficile. » Le Président passe par l’intermédiaire des élus pour s’adresser à l’ensemble des citoyens. Pour elle, le Président « a compris le message » des manifestations de ces derniers mois. D’ailleurs, considère-t-elle, « le grand débat national est plutôt bien parti. »

La rencontre avec Laurent Wauquiez, président des LR, est « de tradition républicaine. » Il est naturel pour le Président de s’adresser au Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, où se tient le débat. Pour la sénatrice, cette rencontre est « un geste apaisant », « il y a une forme de respect » et « une volonté de sortir des difficultés » de la part des deux hommes.

La présence d’une liste Gilets jaunes aux européennes est « quelque chose de constructif. » Fabienne Keller apprécie que « les Gilets jaunes s’engagent dans une démarche électorale codifiée. » Les figures du mouvement sont « des nouveaux visages » et représentent « une nouvelle force politique. » Toutefois, la liste « ne représente pas tous les Gilets jaunes. »

Le choix de François-Xavier Bellamy, pour être tête de liste LR, « appartient aux Républicains. » La sénatrice partage toutefois l’analyse de Gérard Larcher, le candidat est « proche de Sens Commun et de la droite conservatrice. » Elle rappelle que « c’est cette évolution des Républicains qui m’a fait partir et créer un nouveau mouvement [Agir, N.D.L.R.]. »

Sur le traité d’Aix-la-Chapelle, Fabienne Keller précise que « la France n’abandonne rien. » Elle précise que ce traité permet de « coopérer avec les Allemands de manière renforcée » sur des sujets aussi divers que la défense, l’environnement et la santé. Pour elle, « c’est des petites Europe qui se construisent, dans le respect des règles nationales. »

Sur la collectivité européenne d’Alsace, celle-ci sera chargée de « faire vivre l’Alsace, incluse dans un Grand Est trop grand. » Elle permettra d’être « plus proche des citoyens », sur des questions de transports ou d’apprentissage des langues. Elle s’inscrit dans une démarche de proximité, portée par les deux Présidents de département Brigitte Klinkert et Frédéric Bierry.

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