Gilets jaunes : Elisabeth Borne ne confirme pas le chiffre de 600 radars détruits
Invitée de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, la ministre des Transports, Elisabeth Borne ne confirme pas le chiffre de 600 radars détruits et affirme qu’il n’y aura pas d’immatriculation des vélos mais un marquage.

Gilets jaunes : Elisabeth Borne ne confirme pas le chiffre de 600 radars détruits

Invitée de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, la ministre des Transports, Elisabeth Borne ne confirme pas le chiffre de 600 radars détruits et affirme qu’il n’y aura pas d’immatriculation des vélos mais un marquage.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les radars seraient-ils la nouvelle cible des gilets jaunes ? À ce jour, près de 600 sont hors service dont plus de 130 détruits par les flammes notamment, selon Nicolas Lourdin, qui anime le site radars-auto.com.  « Je ne peux pas vous donner des chiffres ce matin et je ne suis pas sûre que ce soit de cet ordre la » déclare la ministre. Elle ajoute : « Les radars ont un objectif de contrôle des vitesses pour sauver des vies et il faut que chacun revienne au sens de ces contrôles faits au bord des routes. »

Elisabeth Brone refuse cette forme de colère : « On peut comprendre des mouvements de colère mais il y a quand même des formes que je ne peux pas partager (…) Nous avons été clairs : l’argent collecté avec les amendes sert à faire de la prévention routière. »

« Il n’y a pas d’immatriculation des vélos »

« Il n’y a pas d’immatriculation des vélos » selon Elisabeth Borne
01:02

Les associations de vélos demandaient l’immatriculation des vélos pour lutter contre les vols. La ministre des transports confirme que ce sera plutôt un « marquage » :« Il n’y a pas d’immatriculation des vélos. Je peux entendre des « bad buzz » sur l’idée qu’il y aurait une carte grise mais il n’y a pas d’immatriculation. Cette mesure a été proposée par les associations de vélos. »

Elle conclut : « Ce sera un marquage des vélos qui se fait gratuitement par les professionnels et il s’agit de lutter contre le vol des vélos. »

Dans la même thématique

Gilets jaunes : Elisabeth Borne ne confirme pas le chiffre de 600 radars détruits
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Gilets jaunes : Elisabeth Borne ne confirme pas le chiffre de 600 radars détruits
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Gilets jaunes : Elisabeth Borne ne confirme pas le chiffre de 600 radars détruits
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le