« Gilets jaunes »: Hervé Morin « craint » une dissolution de l’Assemblée
Hervé Morin "craint" que le mouvement des "gilets jaunes" n'aboutisse à une dissolution de l'Assemblée nationale, a indiqué lundi...

« Gilets jaunes »: Hervé Morin « craint » une dissolution de l’Assemblée

Hervé Morin "craint" que le mouvement des "gilets jaunes" n'aboutisse à une dissolution de l'Assemblée nationale, a indiqué lundi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Hervé Morin "craint" que le mouvement des "gilets jaunes" n'aboutisse à une dissolution de l'Assemblée nationale, a indiqué lundi le président des Centristes.

"Face à la continuation de mouvements qui sont de plus en plus quasi insurrectionnels (...), si les choses durent encore comme ça pendant des semaines, il n'y aura d'autres solutions que de dissoudre", a déclaré le président de la Normandie lors d'un déjeuner de presse à Caen.

Et "je dis +inquiétude+; parce que, pour prendre ma famille politique, il n'y a pas au niveau national une personne capable d'incarner rapidement une alternative qui nous évite le schéma cauchemardesque que représenterait une espèce de majorité constituée du Rassemblement national et d'un mouvement +gilets jaunes+", a précisé M. Morin qui est aussi président de l'association des régions de France (ARF).

Les +gilets jaunes+ commencent à avoir des correspondants départementaux. Il y a des gens qui sont en train de bâtir un vrai discours politique (...) et, donc, ça va se terminer en parti politique cette histoire", a estimé M. Morin.

L'ancien ministre de la Défense, qui constate une "haine incroyable du chef de l'Etat "(Emmanuel Macron), a dit ne pas être d'accord avec ceux qui parlent des "gilets jaunes" comme "des fascistes" ou des "séditieux".

"J'ai soutenu" ce mouvement au départ (...) mais "il y a un moment, il faut s'arrêter. Il faut donner au moins une chance au dialogue", a-t-il ajouté.

La situation est "très inquiétante" car "la démocratie, c'est très fragile", a ajouté M. Morin.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Debate session on the draft budget law for 2026
4min

Politique

Budget de la Sécu : La règle de l’entonnoir peut-elle faciliter un compromis ?

Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Décentralisation : un rapport du Sénat remis au Premier ministre

Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.

Le

« Gilets jaunes »: Hervé Morin « craint » une dissolution de l’Assemblée
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le