Sur l’organisation du débat, Julien Bargeton est réaliste : « On ne peut débattre qu’avec ceux qui veulent le débat. » À titre personnel, il privilégie un retour au calme face à « des débordements inacceptables. » Il relève des violences contre les forces de l’ordre, mais également entre Gilets jaunes.
Le sénateur de Paris se félicite qu’un Français sur deux souhaite participer au débat. Il se déclare « optimiste » et espère « beaucoup de monde. » Il rappelle que le débat « s’adresse à l’ensemble des Français, pas qu’aux Gilets jaunes. »
Sur les thèmes de la consultation, Julien Bargeton émet une réserve : « Le sujet ne devra pas être contraire à la Constitution, ni revenir sur des droits garantis [NDLR : comme le mariage pour tous]. » Le sénateur conclut : « Il faut des thèmes ouverts, ne rouvrons pas des débats qui sont clos. »
Face à l’intervention d’Édouard Philippe, Julien Bargeton attend des mesures fortes. Il condamne l’attitude de la France insoumise, « qui souffle sur les braises », ainsi que de certains partis d’opposition, « qui ne condamnent pas clairement les débordements. »
Les mesures d’ordre public vont reprendre la proposition de loi Retailleau, adoptée au Sénat en octobre (voir notre article). Julien Bargeton promet « des pistes », « tout sera sur la table pour un retour au calme. » Il appelle à « retrouver la boussole de la République et le chemin serein des débats. »