« Gilets jaunes » : « Il va bien falloir trouver une sortie de crise et des réponses à cette contestation » estime Jacline Mouraud
Invitée de l’émission « On va plus loin », Jacline Mouraud, figure des « gilets jaunes » et présidente du parti « Les émergents », ne prend plus part aux manifestations aujourd’hui mais se dit toujours « « gilets jaunes » du 17 novembre » et se concentre sur le développement de son parti.

« Gilets jaunes » : « Il va bien falloir trouver une sortie de crise et des réponses à cette contestation » estime Jacline Mouraud

Invitée de l’émission « On va plus loin », Jacline Mouraud, figure des « gilets jaunes » et présidente du parti « Les émergents », ne prend plus part aux manifestations aujourd’hui mais se dit toujours « « gilets jaunes » du 17 novembre » et se concentre sur le développement de son parti.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Elle vient de créer son parti « Les émergents » mais Jacline Mouraud n’a pas complètement tourné la page « gilets jaunes » : « Je reste « gilets jaunes » du 17 novembre mais je ne suis pas « gilets jaunes » des samedis à répétition, qui n’aboutissent sur rien. »

La figure des « gilets jaunes » explique qu’elle ne manifeste plus aujourd’hui : « Je suis, de toute façon, contre toute forme de violence. Donc, à partir du moment où il y a de la violence, des dégradations, je me détache de cette forme de contestation. »

« Il va bien falloir trouver une sortie de crise »

« Il va bien falloir trouver une sortie de crise et des réponses à cette contestation » assure Jacline Mouraud, qui ne pense pas que le mouvement soit aujourd’hui en bout de course, malgré des sondages en berne concernant les intentions de vote aux élections européennes : « C’est très compliqué de faire de la politique en France, quand on vient de la base. Donc, déjà, il faut avoir 800 000 euros pour aller aux Européennes. Qui, dans les personnes de la base, peut réussir à réunir cette somme ? Il y a un frein. Après ceux qui y vont, moi je les salue parce que je sais combien le parcours est compliqué. Est-ce que ce sera contre-productif ou pas ? Moi, je reste en attente parce qu’un électeur, c’est comme une femme avec son coiffeur, on est très volatile. »

Créer un parti : « c’est le parcours du combattant »

Jacline Mouraud explique qu’il lui arrive d’avoir des « gilets jaunes » qui viennent l’insulter. Comme la fois où elle a participé au grand débat organisé dans sa commune ou bien la semaine dernière devant chez elle.

Mais aujourd’hui, Jacline Mouraud se concentre surtout sur son parti politique « Les émergents » : « Je ne vous cache pas que c’est le parcours du combattant. Je pourrai écrire un livre et ça s’appellerait : « la croix et la bannière ». Pour créer un parti, c’est extrêmement compliqué. Mais je ne reculerai devant rien. Donc, je prends les problèmes et je les règle les uns après les autres (…) Maintenant, le parti est créé, les statuts sont déposés, c’est diffusé au Journal officiel. »

Pourtant, les choses ne sont pas réglées pour autant car la présidente du parti « Les émergents » confie que les banques françaises font maintenant « obstruction » à son projet. C’est pourquoi, Jacline Mouraud lance un appel : J’appelle une banque française à nous offrir un partenariat pour pouvoir prendre les « émergents ». »

Jacline Mouraud veut se présenter aux élections municipales : « C’est l’année prochaine. On a le temps de peaufiner un programme, c’est d’ailleurs pour ça que j’étais au Salon [de l’agriculture - NDLR] cet après-midi (le 28 février). »  

 

Vous pouvez voir et revoir cet entretien, en intégralité :

OVPL. Interview de Jacline Mouraud, présidente du parti « Les émergents » (en intégralité)
08:27

Partager cet article

Dans la même thématique

Orleans: TARANIS 2025 transport aerien militaire de haute intensite
6min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « S’il faut employer de tels propos pour que chacun prenne conscience de la situation, le chef d’état-major a raison », selon Cédric Perrin

En appelant à « accepter de perdre nos enfants » en cas de guerre avec la Russie, le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, crée la polémique. Si ses propos sont « peut-être un peu maladroits », selon le président LR de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Cédric Perrin, il les juge nécessaires face au « risque de confrontation majeure à l’est de l’Europe ».

Le

« Gilets jaunes » : « Il va bien falloir trouver une sortie de crise et des réponses à cette contestation » estime Jacline Mouraud
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le