« Gilets jaunes »: Jacline Mouraud pour une « refonte profonde » de la Constitution
Fin d'une "dualité" au sommet de l'exécutif, retour au régime parlementaire, parité salariale hommes-femmes... Jacline Mouraud,...

« Gilets jaunes »: Jacline Mouraud pour une « refonte profonde » de la Constitution

Fin d'une "dualité" au sommet de l'exécutif, retour au régime parlementaire, parité salariale hommes-femmes... Jacline Mouraud,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Fin d'une "dualité" au sommet de l'exécutif, retour au régime parlementaire, parité salariale hommes-femmes... Jacline Mouraud, figure des "gilets jaunes" et fondatrice du parti "Les Émergents", a proposé samedi des mesures visant à une "profonde" refonte de la Constitution.

En plein débat national, Jacline Mouraud préconise, dans un communiqué transmis à l'AFP, de modifier les missions du président de la République et du Premier ministre, car elle estime "qu'il y a une personne de trop à la tête de l'exécutif".

"Cette dualité peut être source de conflit, voire d'instabilité", insiste la cheffe de file des "Émergents", parti créé fin janvier. Elle recommande de renommer le Premier ministre, "le véritable chef de la majorité", en "président du Conseil".

Le président de la République resterait "chef des armées" et conserverait "certains pouvoirs de nomination", précise la Bretonne de 51 ans qui avait initié le mouvement des "gilets jaunes" en diffusant en octobre 2018 une vidéo sur Facebook où elle dénonçait "la traque aux automobilistes".

Selon son projet, le quinquennat serait conservé mais la France adopterait non plus un régime de type présidentiel mais "un régime parlementaire (...) à l'image de l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie..."

A l'article 1 de la Constitution, qui porte sur l'égalité des citoyens devant la loi, Jacline Mouraud propose d'ajouter "enfin la parité salariale homme-femme à situation identique". Elle laisserait "un délai de deux ans au gouvernement, ou au peuple par voie référendaire" pour l'"exiger".

Suppression du Cese (Conseil économique, social et environnemental), "profonde réforme du Sénat", "reconnaissance des langues minoritaires" et "disparition du Conseil constitutionnel", dont les missions seraient transmises au Conseil d'État, font partie des autres mesures avancées par cette figure des "gilets jaunes", qui ne présente pas de liste aux élections européennes du printemps, mais compte être présente aux municipales de 2020.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

« Gilets jaunes »: Jacline Mouraud pour une « refonte profonde » de la Constitution
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le