« Gilets jaunes »: l’exécutif est « l’auteur du désordre » pour Marine Le Pen
L'exécutif "est l'auteur du désordre" et des violences qui ont émaillé les manifestations des "gilets jaunes", "il est coupable...

« Gilets jaunes »: l’exécutif est « l’auteur du désordre » pour Marine Le Pen

L'exécutif "est l'auteur du désordre" et des violences qui ont émaillé les manifestations des "gilets jaunes", "il est coupable...
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L'exécutif "est l'auteur du désordre" et des violences qui ont émaillé les manifestations des "gilets jaunes", "il est coupable de la situation", a estimé mercredi Marine Le Pen, dont le parti soutient le mouvement.

"Le gouvernement est l'unique responsable de la situation, il est responsable et il est coupable de la situation. C'est lui qui est en réalité l'auteur du désordre", a déclaré sur Radio Classique la présidente du Rassemblement national (RN).

"Par toute une série de provocations" y compris les vœux le 31 décembre, le président Emmanuel Macron "a hystérisé le débat", a estimé la finaliste de la présidentielle en 2017.

"Et comme (M. Macron) ne veut pas être en première ligne, il met les policiers en première ligne. Le piège est terrible. Le piège consiste à jeter les +gilets jaunes+ contre les policiers, à jeter de l'huile sur le feu, mais le problème c'est que ce sont des Français d'un côté et de l'autre. Ils partagent les mêmes espoirs (...) les mêmes inquiétudes, les mêmes préoccupations", a-t-elle fait valoir.

Marine Le Pen, qui demande la dissolution de l'Assemblée nationale, a dit "craindre que le président de la République ne s'entête dans ce jeu extrêmement dangereux qui consiste à jeter les Français les uns contre les autres". Le gouvernement a "demandé à la police, qui est là pour faire du maintien de l'ordre, de faire de la répression. Ce n'est pas le rôle de la police. La répression c'est la justice".

Quant au débat national que le gouvernement veut organiser de la mi-janvier à la mi-mars, la députée du Pas-de-Calais a estimé qu'il était déjà "coulé parce qu'il a été lancé sous l'égide d'une gigantesque hypocrisie, puisque le gouvernement a expliqué à maintes reprises (...) que de toute façon ils ne changeront pas, qu'ils continueront et que la politique du gouvernement a vocation à se radicaliser".

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