“Gilets jaunes”: l’exécutif ne doit pas “tirer profit des violences pour ne pas répondre”, selon Faure

“Gilets jaunes”: l’exécutif ne doit pas “tirer profit des violences pour ne pas répondre”, selon Faure

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a prévenu lundi que l'exécutif ne devait pas "tirer profit et mettre en exergue" les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a prévenu lundi que l'exécutif ne devait pas "tirer profit et mettre en exergue" les violences "inacceptables" lors de l'acte VIII des manifestations des "gilets jaunes" à Paris samedi pour "passer à autre chose et ne pas répondre sur le fond".

"Il y a aujourd'hui des gens qui ont basculé dans la violence et cette violence est inacceptable, on ne peut pas dans une grande démocratie donner le sentiment que nous soyons en dictature et que l'on pourrait aujourd'hui monter des barricades comme on le ferait contre n'importe quel dictateur", a affirmé M. Faure sur France 2.

Mais "il ne faudrait pas non plus que le pouvoir exécutif en tire profit et utilise ces violences, les mettent en exergue pour passer à autre chose et ne pas répondre sur le fond", a-t-il ajouté. "C'est ça la tentation du pouvoir, c'est de dire au fond: regardez, ce sont des fascistes, ce sont des gauchistes et donc il n'y a pas lieu de leur répondre".

Interrogé sur le "grand débat national" de mi-janvier à mars comprenant quatre thèmes définis par le gouvernement, le député de Seine-et-Marne s'est dit "satisfait" de sa tenue, "à la condition que ce soit un vrai débat, qui conduise à une négociation".

"Quand Benjamin Griveaux explique qu'au fond le cap restera inchangé, (...) c'est une provocation", a-t-il dénoncé. "Si on veut vraiment que la tension s'apaise, il faut expliquer que le débat va avoir lieu, qu'il se conclura par une négociation, et que ça pourra produire des changements sur la ligne gouvernementale".

Dans la même thématique

Rosny sur Seine : Journees Parlementaires ensemble pour la Republique
7min

Politique

Face à Michel Barnier, les parlementaires macronistes esquissent les principes d’une « opposition constructive »

Les parlementaires macronistes, rassemblés dans les Yvelines pour leur rentrée, s’interrogent sur la position qu’ils doivent adopter face au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dont ils ignorent encore le programme de réformes. Certains appellent à fixer dès à présent des lignes rouges avec, en creux, la possibilité d’un retrait en bloc du gouvernement, en cas de participation.

Le

Paris: French president  receives mayors of cities affected by the violent clashes
6min

Politique

Insécurité à Grenoble : le maire, Éric Piolle, coupable idéal ?

Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.

Le

Paris: Valerie Pecresse press conference programme 100 first days
8min

Politique

Nouveau gouvernement : quels sénateurs pourraient rejoindre l’équipe Barnier ?

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, est l’hypothèse la plus sérieuse à la Haute assemblée. « On lui a fait une proposition pour un ministère régalien », à l’intérieur ou la justice, confie un sénateur LR. Mais d’autres noms, qui ont plus ou moins la cote, circulent aussi…

Le

“Gilets jaunes”: l’exécutif ne doit pas “tirer profit des violences pour ne pas répondre”, selon Faure
3min

Politique

Soutien au nouveau gouvernement ? « Je suis plutôt proche de Michel Barnier. Ce n'est pas une décision que je vais prendre seul », explique le député Horizons Laurent Marcangeli

Sur le plateau de Bonjour Chez Vous, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud, a indiqué ne pas être opposé à l’idée de travailler avec Michel Barnier, mettant en avant leur proximité politique. Toutefois, il a souligné que la décision finale se fera collectivement et sera annoncée par le président du parti, Edouard Philippe.

Le