Gilets jaunes : L’exécutif « paye son inexpérience politique » selon Vincent Delahaye
Vincent Delahaye, sénateur centriste de l'Essonne, s’exprime sur les propos de Gilles Le Gendre ce matin sur notre antenne, qui confessait une erreur : avoir été « trop intelligent » sur les mesures de pouvoir d’achat, ainsi que sur l’examen du projet de loi « d’urgence économique » cette semaine par les deux assemblées.

Gilets jaunes : L’exécutif « paye son inexpérience politique » selon Vincent Delahaye

Vincent Delahaye, sénateur centriste de l'Essonne, s’exprime sur les propos de Gilles Le Gendre ce matin sur notre antenne, qui confessait une erreur : avoir été « trop intelligent » sur les mesures de pouvoir d’achat, ainsi que sur l’examen du projet de loi « d’urgence économique » cette semaine par les deux assemblées.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Sur la phrase de Gilles Le Gendre, prononcée ce matin sur notre antenne (voir notre article), le sénateur est catégorique : « C’est fort maladroit de sa part. » « Intelligent, subtil, on ne l’est jamais trop. » Pour lui, le problème réside dans la communication : « Il faut bien expliquer et ça n’a pas été le cas. »

Ce lundi, Édouard Philippe précisait la portée des mesures gouvernementales dans le journal Les Échos. Le sénateur n’y voit « pas de mea culpa. » Il a l’impression que l’équipe gouvernementale « paye son inexpérience politique. » Il diagnostique : « Un incendie, ça s’éteint tout de suite et vite, ça n’a pas été le cas. »

Dans les annonces d’Emmanuel Macron, le sénateur « sent la précipitation et l’improvisation. » Il considère qu’« on distribue de l’argent sans l’avoir dans les caisses. » Le sénateur déplore une situation de « laxisme budgétaire » où « on n’a aucune marge de manœuvre. »

Il prévient que ces dépenses « sont payées par du déficit et de la dette, donc, demain, par les impôts des Français. » « Ce n’est pas une bonne nouvelle » conclut-il.

Sur l’examen des mesures sociales, le sénateur reconnaît qu’il faut aller vite. L’objectif : « Sortir de ce conflit le plus vite possible. » Il déplore « le peu de marge de manœuvre » laissé aux parlementaires qui devront « mettre un mouchoir sur leurs revendications. » « On ne peut pas faire autrement. »

Dans la même thématique

Gilets jaunes : L’exécutif « paye son inexpérience politique » selon Vincent Delahaye
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Gilets jaunes : L’exécutif « paye son inexpérience politique » selon Vincent Delahaye
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Gilets jaunes : L’exécutif « paye son inexpérience politique » selon Vincent Delahaye
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le