Le chef de file d'EELV pour les européennes, Yannick Jadot, a estimé lundi sur RMC et BFMTV que les manifestations des "gilets jaunes" le samedi, qui sont devenus des "rendez-vous de la violence", devaient "s'arrête(r)".
"Ce qu'on a encore constaté ce samedi est terrible. La haine antisémite, la haine du policier. Je crois que ça suffit, il va falloir quand même sérieusement que ces rendez-vous les samedis, qui sont maintenant des rendez-vous de la violence (...) Il faut que ça s'arrête", a déclaré le député européen, au lendemain d'un week-end marqué par les insultes antisémites de "gilets jaunes" à l'encontre du philosophe Alain Finkielkraut.
"Moi j'aimerais que les +gilets jaunes+ dont le combat de départ est un combat juste, contre la vie chère, contre la fracture territoriale (…) sociale, trouve d'autres formes de manifestation, parce que là ça n'est plus possible. (…) Moi je pense que ça suffit", a-t-il insisté.
M. Jadot s'est en outre dit "stupéfait, choqué, outré, d'entendre des responsables politiques qui finalement minimisent les actes d'antisémitisme", visant notamment Jean-Luc Mélenchon, qui a parlé dans un tweet dimanche d'une "instrumentalisation" de l'antisémitisme.
"Quand vous êtes ambigu sur l'antisémitisme, quand vous êtes ambigu sur l'explosion de toutes ces haines, vous en êtes complice, parce qu'à un moment donné, vous n'indiquez plus (...) ce que vous pensez être la ligne rouge à ne jamais jamais jamais franchir", a-t-il dit.