Gilets jaunes : Les Républicains s’abstiendront de voter le projet de loi sur les « mesures d’urgence » si leurs amendements ne sont pas adoptés
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le vice-président des Républicains, Damien Abad se montre méfiant à l’égard du projet de loi sur les « mesures d’urgence » et regrette que la majorité n’ait pas écouté Les Républicains avant.

Gilets jaunes : Les Républicains s’abstiendront de voter le projet de loi sur les « mesures d’urgence » si leurs amendements ne sont pas adoptés

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le vice-président des Républicains, Damien Abad se montre méfiant à l’égard du projet de loi sur les « mesures d’urgence » et regrette que la majorité n’ait pas écouté Les Républicains avant.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'exécutif est engagé dans une course contre la montre pour faire entrer en vigueur les mesures annoncées par Emmanuel Macron le 10 décembre en réponse aux « gilets jaunes ». Le texte a été présenté hier en Conseil des ministres puis examiné cette nuit en commission à l’Assemblée nationale. Il sera débattu ce soir en séance avant d’arriver demain au Sénat.

« Si ce texte correspond aux déclarations du Président de la République, nous le voterons » déclare Damien Abad. Il reproche au gouvernement de présenter un texte qui diffère des annonces d’Emmanuel Macron : « Malheureusement, dans la première mouture que nous avons eue ce n’est pas le cas sur deux points. La défiscalisation des heures supplémentaires ne correspond pas à la défiscalisation de Nicolas Sarkozy car les charges patronales restent. Ensuite, nous voulons que sur la CSG, la parole du Président soit respectée : tous les retraités qui ont moins de 2000 euros doivent voir leur hausse de CSG supprimée.

Sans être contre ce texte, le député annonce que Les Républicains s’abstiendront si leurs amendements ne sont pas votés : « Nous avons déposé deux amendements dans ce sens. Soit ils sont adoptés et nous voterons ce texte, soit ils ne sont pas adoptés et nous nous abstiendrons. »

Enfin Damien Abad regrette que la majorité n’ait pas écouté Les Républicains : « Si le Président avait écouté l’opposition bien avant, on n’en serait peut-être pas là. Aujourd’hui, beaucoup dans la majorité avalent leurs chapeaux parce qu’ils ont critiqué nos amendements sur la suppression de la hausse de la CSG ou sur les heures supplémentaires défiscalisées et aujourd’hui ils les reprennent en partie. »

 

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le