« Gilets jaunes »: Marine Le Pen demande de ne « pas s’en prendre aux journalistes »
Marine Le Pen a affirmé lundi que les "gilets jaunes" ne devaient "pas s'en prendre aux journalistes", dont certains ont été l...

« Gilets jaunes »: Marine Le Pen demande de ne « pas s’en prendre aux journalistes »

Marine Le Pen a affirmé lundi que les "gilets jaunes" ne devaient "pas s'en prendre aux journalistes", dont certains ont été l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a affirmé lundi que les "gilets jaunes" ne devaient "pas s'en prendre aux journalistes", dont certains ont été l'objet à Toulouse de tentative d'agression, mais qu'elle comprenait "la colère d'un certain nombre de gens qui ont le sentiment que leur parole est systématiquement diminuée".

"Il ne faut pas s'en prendre aux journalistes bien sûr (mais) évidemment je peux comprendre la colère d'un certain nombre de gens qui ont le sentiment que leur parole est systématiquement diminuée, caricaturée, ridiculisée", a déclaré sur BFMTV-RMC la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN).

Les "gilets jaunes" "en ont pris plein la figure objectivement pendant une semaine. On les a traités de beaufs. Ils ont eu le sentiment d'être humiliés, que leur mouvement était minimisé, que leur parole est systématiquement traitée avec mépris", a développé la dirigeante du RN.

"Si les gens ne sont pas d'accord avec la manière dont l'information est traitée, il faut qu'ils coupent la station de radio ou (…) la station de télé. Cela fera beaucoup plus réfléchir les dirigeants des chaînes de télés et de radios, que d'aller s'en prendre à des journalistes qui sont sur le terrain et qui, bien souvent, ne sont pas payés plus que les gens qui manifestent", a suggéré la députée du Pas-de-Calais.

Une partie des médias de la région toulousaine a appelé dimanche à boycotter la couverture des actions des "gilets jaunes", au lendemain de la tentative d'agression de journalistes.

Cinq journalistes de CNews et BFMTV ont porté plainte pour "violences aggravées", "menaces de mort", "tentative d'agression en réunion", samedi et dimanche. Ils ont relaté avoir, lors d'une manifestation des "gilets jaunes" place du Capitole samedi, reçu des coups de pied, des crachats, une bouteille d'eau en plein visage, et avoir été poursuivis dans les rues de la ville.

Dans la même thématique

« Gilets jaunes »: Marine Le Pen demande de ne « pas s’en prendre aux journalistes »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

« Gilets jaunes »: Marine Le Pen demande de ne « pas s’en prendre aux journalistes »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

« Gilets jaunes »: Marine Le Pen demande de ne « pas s’en prendre aux journalistes »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le