“Gilets jaunes”: Mélenchon constate un “mépris et (un) dégoût” des médias à grande échelle

“Gilets jaunes”: Mélenchon constate un “mépris et (un) dégoût” des médias à grande échelle

"Le mépris et le dégoût" du "parti médiatique" se sont exprimés à grande échelle lors des manifestations samedi des "gilets...
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"Le mépris et le dégoût" du "parti médiatique" se sont exprimés à grande échelle lors des manifestations samedi des "gilets jaunes", a estimé Jean-Luc Mélenchon lundi, tandis que des journalistes ont subi des tentatives d'agression en marge de cette mobilisation.

La journée de mobilisation des "gilets jaunes" "fonctionna comme une caricature de ce que peut être une bataille de propagande. Sans foi ni loi, les chaînes d'info en continu se polarisèrent sur 200 mètres des Champs-Elysées pour retransmettre en direct, avec commentaires angoissés, le scénario écrit et imaginé par l'immense stratège Christophe Castaner", a écrit le chef de la France Insoumise sur son blog.

Il faisait allusion aux violences qui ont émaillé la manifestation parisienne et sont le fait, selon le ministre de l'Intérieur, de "séditieux" de l'ultradroite.

"Mais personne n'y a cru. (...) Des millions de gens ont été une fois de plus instruits en masse des stratégies médiatico-politiques du régime macroniste. L'identification du parti médiatique se fait à échelle de masse. Le mépris et le dégoût qui vont avec, de même", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône, critique régulier des médias.

En février, il avait affirmé sur son blog que "la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine".

Le député LFI Alexis Corbière a cependant affirmé lundi sur France Info qu'il n'avait pour sa part "pas de haine après le milieu médiatique", mais qu'il voulait "pouvoir le critiquer".

"On peut (...) considérer qu'il faut critiquer et être en colère contre le système médiatique sans avoir envie de casser la figure à un journaliste", a déclaré le député de Seine-Saint-Denis.

Pour lui, "il faut rationaliser cette colère qui existe contre les journalistes et avoir un conseil de déontologie", mais il "ne faut pas s'en prendre aux journalistes".

"Il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de démocratie, il n'y a pas de république sans liberté de la presse", a-t-il souligné, tout en critiquant le fait que "certaines chaînes d'info kidnappent un événement pour en faire autre chose".

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