« Gilets jaunes »: Patriat (LREM) dénonce une « volonté de putsch » par une minorité

« Gilets jaunes »: Patriat (LREM) dénonce une « volonté de putsch » par une minorité

Le chef de file des sénateurs LREM François Patriat a dénoncé mercredi une "volonté de putsch" par une minorité dans le mouvement...
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Le chef de file des sénateurs LREM François Patriat a dénoncé mercredi une "volonté de putsch" par une minorité dans le mouvement des "gilets jaunes", et déploré que certains responsables politiques espèrent récolter "les cendres du chaos".

"J'ai connu bien des crises" et celle-ci atteint "7-8 sur l'échelle de Richter", a estimé le sénateur de Côte d'Or devant l'Association des journalistes parlementaires.

Derrière le mouvement des "gilets jaunes" contre les hausses de taxes sur les carburants et plus généralement pour le pouvoir d'achat, "il y a la volonté d'une minorité de manifestants d'un putsch, de prendre le pouvoir par la violence et renverser toutes les formes de représentation démocratique", a-t-il pointé.

"Le gouvernement propose une sortie de crise", en voulant commencer par "mettre fin au désordre", selon M. Patriat, qui ne "comprend pas que les responsables politiques de droite comme de gauche, qui sont dans une ambiguïté extraordinaire, n'appellent pas à ce que cessent les manifestations" et "l'état de guerre civile".

Ils pensent "recueillir les fruits du désordre et ne récolteront que les cendres du chaos", d'après le patron des sénateurs macronistes.

La haute Assemblée, à majorité de droite, a "supprimé des taxes" mais "n'est pas à une contradiction près en matière de démagogie", puisqu'elle a voté un "dépassement budgétaire de presque 3 milliards d'euros", a-t-il pointé.

Son président Gérard Larcher "se donne le rôle de sage, de grand apaiseur des difficultés" en recevant les organisations syndicales mais "il est parfois le pyromane", selon le président de groupe.

Enfin, il s'est prononcé contre un "revirement" sur l'ISF. "On ne va pas faire des allers-retours, retomber dans le hollandisme moyen", a plaidé cet ancien socialiste. Et de se dire "sûr que l'évaluation (de sa suppression) montrera qu'elle a été bénéfique à l'économie française".

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