« Gilets jaunes »: Philippe défend une « réponse ferme » mais plus risquée

« Gilets jaunes »: Philippe défend une « réponse ferme » mais plus risquée

Edouard Philippe a défendu lundi la "réponse ferme" de l'exécutif face aux graves violences commises samedi à Paris lors des...
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Edouard Philippe a défendu lundi la "réponse ferme" de l'exécutif face aux graves violences commises samedi à Paris lors des manifestations des "gilets jaunes", tout en reconnaissant que la nouvelle stratégie représentait "plus de risque" de blessés entre forces de l'ordre et manifestants.

Invité du 20H00 de France 2 pour présenter les mesures annoncées dans l'après-midi à Matignon, le Premier ministre a condamné des violences "incompréhensibles" de "factieux", que "le peuple français n'accepte pas".

"Il est certain que si nous avons une stratégie qui permet aux forces de l'ordre d'être plus mobiles, d'être plus dynamiques, d'être plus fermes, il y a plus de risque", a reconnu le Premier ministre, interrogé sur le risque accru d'une stratégie de maintien de l'ordre qui aille davantage au contact des manifestants et des casseurs pour éviter les dégradations.

"Jusqu'à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme. Je l'assume", a-t-il poursuivi.

La loi anticasseurs, adoptée par le Parlement mais actuellement en cours d'examen au Conseil constitutionnel saisi par Emmanuel Macron, "nous aurait considérablement aidé", a par ailleurs plaidé le locataire de Matignon.

"Ca nous aurait permis de contrôler les abords des manifestations pour éviter les mouvements de concentration, ça nous aurait permis de sanctionner ceux qui se présentent avec le visage masqué", a-t-il fait valoir.

Limogeage du préfet de police de Paris, interdictions de manifester et augmentation des amendes: Édouard Philippe a annoncé plusieurs mesures fortes après les violences et pillages survenus à l'occasion du 18e samedi consécutif de manifestations des "gilets jaunes".

La démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner n'a en revanche pas été envisagée, a assuré le chef du gouvernement, critiquant "un dysfonctionnement dans l'exécution d'une stratégie", et non la stratégie elle-même.

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