Edouard Philippe rencontrera lundi en fin de matinée l'unité de policiers motocyclistes dont trois membres ont été violemment pris à partie samedi par des "gilets jaunes" sur les Champs-Elysées, a annoncé Matignon.
A la préfecture de police de Paris, le Premier ministre échangera à partir de 11H00 avec "les motocyclistes de la Compagnie de Sécurisation et d'intervention de la préfecture de police engagés dans les opérations de maintien de l'ordre" samedi à Paris, a indiqué Matignon dans un communiqué.
Trois motards de la police, en difficulté face à l'avancée de "gilets jaunes" au carrefour de l'avenue George V et des Champs-Elysées, ont été pris à partie samedi en fin de journée, lors d'une scène captée par plusieurs vidéos qui ont fait le tour des médias et indigné le gouvernement.
Des manifestants leur ont notamment jeté des pavés et des trottinettes, en faisant tomber une de leurs motos. Un des policiers a dégainé son pistolet pour repousser les "gilets jaunes", avant de le remettre rapidement dans son étui.
Capture vidéo d'un policier filmé le 22 décembre 2018 sur les Champs-Elysées à Paris
PRESSELINE/AFP
Débordés, les trois agents ont dû fuir les lieux à moto, poursuivis par leurs agresseurs, en laissant l'une d'elle sur la chaussée. Vandalisée par les manifestants, elle a été récupérée plus tard par les forces de l'ordre.
Le parquet de Paris a annoncé dimanche l'ouverture d'une enquête pour "violences volontaires" commises contre des policiers. Aucune interpellation n'a eu lieu après les faits.
Edouard Philippe avait déjà fustigé dimanche matin "des agressions d'une violence inouïe" visant les policiers.
Alors que Sébastien Lecornu s’apprête à clôturer le congrès des maires en réaffirmant sa volonté d’ouvrir un nouvel « acte de décentralisation », Gérard Larcher appelle le Premier ministre à présenter « un texte simple à un horizon prévisible ».
Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.
Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.
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