« Gilets jaunes »: Richard Ferrand pointe des revendications « disparates »
Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a pointé mercredi auprès de l'AFP le caractère "disparate" des...

« Gilets jaunes »: Richard Ferrand pointe des revendications « disparates »

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a pointé mercredi auprès de l'AFP le caractère "disparate" des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a pointé mercredi auprès de l'AFP le caractère "disparate" des revendications des "gilets jaunes", estimant que pour un dialogue, "il faut qu'ils s'organisent" et "portent une parole collective".

"Le Premier ministre a rappelé la détermination du gouvernement, (le ministre de l'Intérieur) Christophe Castaner a fait en sorte que la liberté de circuler, de s'approvisionner en carburant, soit rétablie. Et les choses qui sont mises sur la table sont assez claires", a affirmé M. Ferrand (LREM) au cinquième jour de la mobilisation qui cible principalement la hausse des taxes sur les carburants.

"Ce qui est complexe, c'est le caractère extrêmement disparate à la fois des situations, des groupes divers" et des "sujets de protestation", a poursuivi le député du Finistère.

"Il y a un mélange de souffrance sociale, des inquiétudes et aussi des protestations militantes" et ce n'est simple de "trouver un débouché politique", a poursuivi le président de l'Assemblée.

"On ne peut pas dire: +on va ouvrir le dialogue avec 250.000 compatriotes+", a-t-il poursuivi. "S'ils ont une parole collective à porter, il faut qu'ils s'organisent, il faut qu'ils aillent un peu plus loin dans la formulation de leurs préoccupations (...) et qu'ils organisent leur propre représentativité", a-t-il estimé.

Le président de l'Assemblée s'est dit "sincèrement convaincu" que "les politiques que nous menons porteront leurs fruits". "Mais je sais la relative lenteur des choses. Et des situations appellent des réponses urgentes", a-t-il aussi observé, notant que "tout n'est pas rationnel".

"Ce qui est important, c'est de dire pourquoi on fait les choses, quelles sont les mesures d'accompagnement", comme la prime à la conversion, celles-ci devant "redescendre très vite dans la vraie vie".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le