Gilles Le Gendre : « Je ne vois pas du tout un effacement du Premier ministre »
Gilles Le Gendre, député LREM de la 2ème circonscription de Paris, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il ne considère pas que la décision du Président de s’exprimer devant le Congrès la veille de la déclaration de politique générale de son Premier ministre soit une humiliation pour celui-ci.

Gilles Le Gendre : « Je ne vois pas du tout un effacement du Premier ministre »

Gilles Le Gendre, député LREM de la 2ème circonscription de Paris, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il ne considère pas que la décision du Président de s’exprimer devant le Congrès la veille de la déclaration de politique générale de son Premier ministre soit une humiliation pour celui-ci.
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Par Alice Bardo

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Hier, le président du Sénat, Gérard Larcher, a confirmé qu’Emmanuel Macron s’exprimerait bien devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles lundi 3 juillet, c’est-à-dire la veille de la déclaration de politique générale d’Édouard Philippe. « Je ne vois pas du tout un effacement du Premier ministre, qui est venu à deux reprises rencontrer les députés LREM », rassure Gilles Le Gendre.

Le député de la majorité considère qu’il s’agit de deux discours complémentaires, celui du Président ayant vocation à « cadrer de manière stratégique la manière dont va se dérouler le début de quinquennat » et celui d’Édouard Philippe à « rentrer dans les détails ».

Et ni le choix du lieu - Versailles est « le seul lieu public avec une certaine solennité où nous pouvons réunir l’ensemble des parlementaires » - ni le coût de l’évènement, évalué à plusieurs centaines de milliers d’euros - « la démocratie a un coût » - ne décrédibilisent le choix d’Emmanuel Macron aux yeux de Gilles Le Gendre. « Il est absolument normal que le chef de l’État puisse s’adresser à l’ensemble de la représentation parlementaire. »

Le Gendre : « La démocratie à un coût »
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Pour autant, le député assure qu’il n’est pas un « godillot »  et que « les têtes dépassent » au sein de la majorité : « Mes collègues ont été choisis aussi pour leur caractère. On ne devient pas un homme ou une femme politique si on est un béni-oui-oui ».

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