Gironde: la salle devant accueillir Emmanuel Macron vandalisée

Gironde: la salle devant accueillir Emmanuel Macron vandalisée

La salle de la Médoquine, qui doit accueillir jeudi soir à Talence (Gironde), près de Bordeaux, une réunion publique d'Emmanuel Macron, a été...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La salle de la Médoquine, qui doit accueillir jeudi soir à Talence (Gironde), près de Bordeaux, une réunion publique d'Emmanuel Macron, a été vandalisée durant la nuit mais le meeting du candidat d'En Marche! pourra tout de même s'y tenir, a-t-on appris de sources concordantes.

Les faits ont été commis dans la nuit de mercredi à jeudi vers 03H30 et une enquête a été ouverte contre X pour dégradations volontaires, confiée au service de la sûreté judiciaire de Bordeaux, spécialisé dans la dégradation des biens, a indiqué à l'AFP la police, confirmant une information du quotidien Sud Ouest.

Une dizaine des grandes baies vitrées constituant la façade de cette salle de spectacle, un bâtiment moderne pouvant accueillir jusqu'à 3.000 personnes debout, ont été brisées. Et plusieurs inscriptions à la peinture bleue visant explicitement Emmanuel Macron ont été découvertes sur les murs de La Médoquine: "Macron, fallait pas l'inviter", "#Révolution en marche" ou encore "Soyons ingouvernables".

Selon Sud Ouest, des tracts signés de l'Action française, mouvement nationaliste et monarchiste d’extrême droite, ont également été déposés dans des boîtes aux lettres voisines de la salle de spectacle, proclamant "Emmanuel Macron, piège à c..." avec un fac similé d'un billet de 500 euros portant l'effigie du candidat à la présidentielle. Aucun lien formel n'était toutefois établi entre ces tracts et l'acte de vandalisme.

Réparation de la façade de l'Espace Médoquine, à Talence près de Bordeaux, le 9 mars 2017
Réparation de la façade de l'Espace Médoquine, à Talence près de Bordeaux, le 9 mars 2017
AFP

Selon le directeur de La Médoquine, François Jestin, les auteurs des dégradations n'ont pas pénétré à l'intérieur de la salle, "sans doute parce que l'alarme s'est déclenchée". "C'est la première fois que ça nous arrive, c'est désolant et très énervant", a-t-il dit.

A la mi-journée, les vitres cassées avaient été remplacées par des plaques de contreplaqué et les inscriptions effacées, a constaté une journaliste de l'AFP.

La commission de sécurité a examiné les lieux en début d'après-midi et a donné son feu vert à la tenue du meeting d'Emmanuel Macron, qui doit débuter à 19H00, a indiqué à l'AFP le référent d'En Marche! pour la Gironde, Tanguy Bernard.

Dans la même thématique

PARIS : Manifestation du 1er Mai
3min

Politique

1er mai : quels sont les principaux rassemblements prévus en France ?

Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.

Le

Gironde: la salle devant accueillir Emmanuel Macron vandalisée
6min

Politique

Scandale des eaux en bouteille : « Le dispositif global interministériel a sous-estimé la profondeur de cette affaire », estime l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne

Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale, Aurélien Rousseau est revenu sur sa connaissance du scandale de Nestlé Waters et l’implication des pouvoirs publics. S’il reconnaît avoir pris la décision autorisant la filtration en dessous de 0,8 micron, l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne écarte tout conflit d’intérêts.

Le

Gironde: la salle devant accueillir Emmanuel Macron vandalisée
4min

Politique

Laïcité dans le Sport : la ministre, Marie Barsacq assure que « le gouvernement dans son ensemble » soutient la proposition de loi du Sénat

Interrogée par les sénateurs sur sa position au sujet de proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales, la ministre des Sports, Marie Barsacq a indiqué que « le gouvernement dans son ensemble soutenait » le texte. Le mois dernier, elle avait affirmé « que le port du voile n’était pas de l’entrisme ».

Le