Glavany (PS): Macron a « plus incarné la République en un mois » que Hollande « en 5 ans »

Glavany (PS): Macron a « plus incarné la République en un mois » que Hollande « en 5 ans »

L'ancien député PS Jean Glavany, battu dès le premier tour aux élections législatives, a jugé mercredi qu'Emmanuel Macron a "plus...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien député PS Jean Glavany, battu dès le premier tour aux élections législatives, a jugé mercredi qu'Emmanuel Macron a "plus incarné la République en un mois que François Hollande en cinq ans".

"A écouter beaucoup, notamment des frondeurs ou commentateurs, ce quinquennat n'aurait pas été assez à gauche", a expliqué l'ancien ministre sur France Inter. Mais, pour lui, "ce n'est pas de gauche que ce quinquennat a manqué mais de République".

"On a manqué d'un chef de l'Etat avec de l'autorité naturelle, le sens de la décision, de la cohérence, de la fermeté, il n'y a pas eu d'incarnation de la République", a-t-il déploré.

Selon M. Glavany, "beaucoup de Français se sont trouvés perdus par rapport à ça, personne ne leur a parlé de la France".

"Sur l'incarnation, il n'y a pas grand chose à dire d'Emmanuel Macron", a ajouté M. Glavany, pour qui le nouveau président a "plus incarné la République en un mois que François Hollande en cinq ans".

Battu dès le premier tour dimanche dernier dans les Hautes-Pyrénées, M. Glavany, 68 ans, a mis sa défaite en partie sur le compte du "positionnement subtilement central du nouveau parti, et diablement efficace, qui consiste à s'allier avec la gauche pour battre la droite et s'allier avec la droite pour battre la gauche".

M. Glavany a aussi pointé "le parcours très subtil et très bien dosé de l'exécutif depuis l'élection", prenant l'exemple des ordonnances pour réformer le code du travail, qui "montrent la volonté d'avancer sans que personne n'en connaisse le contenu".

M. Glavany, qui a été proche de François Mitterrand et de Lionel Jospin, reconnaît en outre que "c'est la défaite des partis anciens et plus encore du Parti socialiste", même si pour lui, "l'idéal socialiste, social-démocrate (....) est plus moderne que jamais".

Dans la même thématique

Glavany (PS): Macron a « plus incarné la République en un mois » que Hollande « en 5 ans »
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Glavany (PS): Macron a « plus incarné la République en un mois » que Hollande « en 5 ans »
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le