Glucksmann: sans candidat unique à gauche en 2022, ce sera Macron contre Le Pen

Glucksmann: sans candidat unique à gauche en 2022, ce sera Macron contre Le Pen

Le député européen Raphaël Glucksmann (Place publique) a plaidé dimanche pour un rassemblement de la gauche, invitant l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député européen Raphaël Glucksmann (Place publique) a plaidé dimanche pour un rassemblement de la gauche, invitant l'écologiste Yannick Jadot à "porter ce discours", car en cas de candidatures multiples en 2022, "ce sera Emmanuel Macron contre Marine Le Pen une fois de plus".

Pour l'élection présidentielle "en 2022, s'il n'y a pas un seul candidat sur cet espace politique social et écolo, eh bien je peux vous le signer, ce sera Emmanuel Macron contre Marine Le Pen une fois de plus", a affirmé M. Glucksmann dans l'émission "Dimanche en politique" sur France 3.

L'élu, qui était la tête de liste PS-Place publique pour les européennes, a observé que l'espace politique de l'ensemble de la gauche, qui était déclaré "moribond", avait "grandi" lors de ce scrutin par rapport à la dernière présidentielle.

M. Glucksmann en a appelé au "sens des responsabilités" des forces de gauche pour se rassembler et avoir "une candidature, un projet en 2022" car il y a "30% des gens qui suffoquent dans ce duel entre Macron et Le Pen".

Minée par les divisions, la gauche a totalisé 31,7% des voix (sans compter LO) aux Européennes, contre à peine 26% à la présidentielle de 2017. Avec 13,47% des suffrages exprimés, EELV a fini largement devant La France insoumise (6,31%) et du PS/Place publique (6,19%).

Pour M. Glucksmann, "les écolos ont une responsabilité immense et Yannick Jadot en premier lieu", au vu de la troisième place surprise d'EELV aux européennes. "Il doit porter ce discours de rassemblement, il est en position de force", a-t-il estimé.

Le responsable de Place publique s'est aussi dit favorable à ce que les Insoumis soient inclus dans ce rassemblement, notant qu'"il faut parler à tout le monde", car a-t-il insisté, "s'il y a deux ou trois candidatures en 2022, c'est mort".

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Glucksmann: sans candidat unique à gauche en 2022, ce sera Macron contre Le Pen
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Glucksmann: sans candidat unique à gauche en 2022, ce sera Macron contre Le Pen
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le