Paris : Handover Ceremony for new Prime Minister Attal and Barnier
Handover ceremony for new Prime Minister of France from Gabriel Attal to Michel Barnier. Hotel de Matignon, Paris, France. Thursday 5th September 2024.//ACCORSINIJEANNE_ATTAL.0010/Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA/2409052116

Gouvernement Barnier : « Ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel », assure Gabriel Attal 

Dans un message adressé aux députés de son groupe, Gabriel Attal se montre prudent sur le soutien à apporter au nouveau gouvernement, mais évoque tout de même une « possible participation ». Michel Barnier s’est entretenu ce matin avec Gabriel Attal avant de recevoir les représentants de LR.
Henri Clavier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

A la recherche d’un Premier ministre pouvant échapper à la menace d’une motion de censure, Emmanuel Macron a choisi de nommer Michel Barnier à Matignon. Pourtant les députés du groupe Ensemble pour la République, à travers leur président, Gabriel Attal, préviennent que le soutien ne sera pas forcément systématique.  « Ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel » au gouvernement de Michel Barnier assure Gabriel Attal dans un message adressé aux députés de son camp. L’ancien Premier ministre a été reçu, ce matin, par son successeur qui s’entretenait ensuite avec les dirigeants de LR. Michel Barnier s’est également rendu à l’Elysée ce midi. Le Premier ministre consultera aussi durant le weekend et recevra Elisabeth Borne samedi et Edouard Philippe dimanche. 

Dans un communiqué de presse, le groupe RDPI, soutien d’Emmanuel Macron au Sénat, tient une ligne similaire affirmant que la nomination de Michel Barnier n’est pas « un blanc-seing donné à la droite ». Le groupe, présidé par François Patriat, écrit également dans le communiqué que « Michel Barnier est le choix de la stabilité face à ceux qui veulent présider sans majorité ». Hier, pour Public Sénat, les cadres du camp présidentiel au Sénat distillaient leurs points de convergence et de réticences à propos du nouveau locataire de Matignon.  

Par ailleurs, dans son message, Gabriel Attal évoque une « possible participation » au gouvernement de Michel Barnier. Au Sénat, sans parler de portefeuille ministériel, le groupe assure que le soutien se fera sur des « textes et des mesures au cas par cas ». Au sein des deux assemblées on attend les prochaines étapes clés pour se positionner plus franchement, comme le discours de politique générale ou la formation du gouvernement. La situation pourrait également se clarifier ce soir puisque Michel Barnier sera l’invité du 20h de TF1. 

(Avec AFP)

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le