Politique
Issu des travaux d’une commission d’enquête, le Sénat examine, mercredi, une proposition de loi de lutte contre le blanchiment portée par la sénatrice, Nathalie Goulet (centriste) et le sénateur RDSE, Raphaël Daubet.
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Par Public Sénat
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La féminisation du Sénat a légèrement progressé depuis les élections sénatoriales du 24 septembre. De 29,3% (102 femmes) au soir du renouvellement, leur proportion est passée à 31,8% (110 femmes) le 2 octobre.
L’explication : certains sénateurs ont choisi de démissionner du Parlement pour ne conserver que leur mandat local, en vertu de la loi sur non-cumul des mandats, entrée en application le 1er octobre. Pour remplacer ces ex-sénateurs-maires, des femmes ont fait leur entrée à la Haute assemblée.
Quelques exemples. En Gironde, Nathalie Delattre (Parti radical) succède à Xavier Pintat (LR) et Laurence Harribey (PS) à Alain Anziani (PS). Dans la Sarthe, Nadine Grelet-Certenais (PS) prend le fauteuil de Jean-Claude Boulard (PS), démissionnaire également. Citons aussi le cas du Calvados, où Sonia de la Provôté (UDI) prend la place de Jean-Léonce Dupont (UDI).
En 2014, pour rappel, le Sénat comptait 87 élues, soit une proportion de 25%.
En revanche, l’âge moyen du Sénat est en léger recul. La moyenne était de 61 ans et un mois le 24 septembre, elle atteint désormais 61 ans et dix mois ce 2 octobre.
L'intégrale du 3 novembre 2025