Grand débat : « aller partout » et « n’oublier personne » dit Griveaux
Le grand débat national qui sera lancé mardi doit permettre d'"aller partout", "au plus près de gens", pour faire remonter les...

Grand débat : « aller partout » et « n’oublier personne » dit Griveaux

Le grand débat national qui sera lancé mardi doit permettre d'"aller partout", "au plus près de gens", pour faire remonter les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le grand débat national qui sera lancé mardi doit permettre d'"aller partout", "au plus près de gens", pour faire remonter les revendications des Français, a affirmé dimanche le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

"J'invite tous ceux qui sont dans les rues le samedi à participer au grand débat, à nous dire ce qu'ils veulent", a-t-il lancé sur Radio J, au lendemain de l'acte 9 des "gilets jaunes".

"L'idée c'est d'aller partout, dans tous les interstices des territoires et de la République et de n'oublier personne, c'est aller au plus près des gens", a souligné le porte-parole du gouvernement.

Emmanuel Macron doit préciser le cadre de ce grand débat dans une lettre aux Français attendue lundi.

"Le grand débat, c'est pas refaire l'élection présidentielle de 2017", prévient le porte-parole du gouvernement. "Il y a quatre thèmes dans ce débat, il y aura des formats différents", a-t-il souligné, évoquant notamment "des réunions physiques dans des salles, du numérique, des stands mobiles..."

L'exécutif "compte sur les maires et les associations pour mettre en oeuvre ce débat, permettre que les modalités d'organisation soient les plus efficaces possibles et que personne ne se sente exclu".

M. Griveaux s'est déclaré persuadé que "beaucoup de maires" y participeront, malgré les réserves exprimées par l'Association des maires de France (AMF).

"On va vous écouter, dites-nous ce que vous voulez bouger. A l'issue de ça, on prendra des décisions", a-t-il assuré, se disant certain "que beaucoup de gens qui ont un gilet jaune vont y participer".

"Le débat va se poursuivre jusqu'à mi-mars, nous aurons ensuite le traitement des remontées et il y aura des décisions annoncées avant fin avril", a précisé le porte-parole.

Interrogé sur l'organisation éventuelle d'un référendum pour valider ces décisions, il a appelé à faire "les choses dans l'ordre": "Commençons par débattre, poser les sujets sur la table, voir les solutions qui émergent, et se dire ensuite comment on les fait adopter".

Partager cet article

Dans la même thématique

Grand débat : « aller partout » et « n’oublier personne » dit Griveaux
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le