Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
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Par Public Sénat
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Alors qu’est attendue dans les prochains jours, l’intervention du chef de l’État qui doit donner les grandes orientations post-bilan du grand débat, des critiques se font entendre quant à la façon dont les contributions des Français ont été traitées. Ce jeudi, le site Les jours a publié un article expliquant que seule la moitié des contributions avaient été analysées, faute de temps.
« Dès dimanche, Sébastien Lecornu [co-organisateur du grand débat - NDLR] et moi, nous avons dit dans une interview, que la totalité de la matière ne pouvait pas être analysée pour le jour de la restitution » a réagi la secrétaire d’État Emmanuelle Wargon, chargée de l’animation du grand débat. Et les garants ont dit dans leur rapport qu’ils considéraient qu’il y avait suffisamment de matière analysée pour que la restitution soit fidèle et complète. »
Et d’ajouter : « La totalité des contributions sur le site internet a été analysée. Bien sûr, les comptes rendus des réunions avec les citoyens tirés au sort, ont tous été analysés. Pour le reste, le taux d’analyse présenté lundi est d’environ 60%. Et nous nous sommes engagés à ce que l’analyse soit complétée. L’analyse exhaustive sera faite d’ici la fin du mois de mai et ce qui n’a pas encore été analysé et mis en ligne le sera à ce moment-là. »
Interrogée sur le fait que la droite appelle à une consultation nationale pour finir par valider cette séquence du grand débat national, Emmanuelle Wargon a répondu que « le référendum [était] une prérogative du président de la République. »
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