« Il y a aujourd’hui une invitation qui est faite, une invitation au dialogue. On souhaite donc que ce grand débat fonctionne bien, qu’il y ait un rendu, qu’il y ait de la matière… Parce que s’il y a de la matière, on n’imagine pas que le gouvernement puisse faire semblant comme s’il ne s’était rien dit » espère à sa sortie de l’Élysée, Vanik Berberian, maire de Gargilesse-Dampierre (Indre) et président de l'Association des maires ruraux de France (AMRF).
Venus de plusieurs départements, arborant l’écharpe tricolore, une quinzaine d’élus sont arrivés à l’Élysée, munis d’une clé USB portant les doléances de leurs concitoyens. « On attend de l’État qu’il regarde d’un œil différent ces territoires ruraux. On a aussi posé la question de la responsabilité de l’État et des services de l’État dans les difficultés quotidiennes que rencontrent les élus » a expliqué Vanik Berberian à la sortie du palais présidentielle en reconnaissant que certains élus locaux « ne souhaitaient pas être associés à l’éventuel échec de ce débat ».