Grand débat : « On assiste aujourd’hui à une irresponsabilité totale des oppositions », selon  Gabriel Attal
Alors que le grand débat national arrive à son terme, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale tente de contrer les critiques de l’opposition, coupable d’une démagogie « irresponsable », à ses yeux.

Grand débat : « On assiste aujourd’hui à une irresponsabilité totale des oppositions », selon Gabriel Attal

Alors que le grand débat national arrive à son terme, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale tente de contrer les critiques de l’opposition, coupable d’une démagogie « irresponsable », à ses yeux.
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Un échec », « une mascarade », « une supercherie ». Le grand débat national, qui arrive à son terme, est brocardé par l’opposition. Invité de Territoires d’Infos ce jeudi, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale accuse ces adversaires politiques de porter un discours démagogique et irresponsable. « Les oppositions, vous savez, elles cherchent systématiquement à trouver un moyen de critiquer et de s’opposer et c’est d’ailleurs la première chose à laquelle elle pense en se levant le matin », balaie Benjamin Attal.  

« Qu’on entende Les Républicains tenir le même discours que la France insoumise, je trouve ça hallucinant »

Pour le benjamin du gouvernement, ce grand débat aura eu le mérite de faire remonter « des thématiques très fortes » qui seront clarifiées au moment de la « restitution publique », lundi prochain. Gabriel Attal rappelle qu’une première réponse « de 10 milliards d’euros » a déjà été mise en œuvre : « augmentation de la prime d’activité », « prime Macron versée dans les entreprises », « défiscalisation des heures supplémentaires », « annulation de la hausse de la CSG pour beaucoup de retraités ». Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale assure qu’il pourrait y avoir de nouvelles réponses « sur la question du pouvoir d’achat » à condition que « les dépenses nouvelles soient financées ».  

L’équilibre des finances publiques, voilà le sujet qui lui tient à cœur. Et sur ce point, il n’a pas de mots assez durs contre l’opposition. « On assiste aujourd’hui à une irresponsabilité totale des oppositions sur ce sujet. Qu’on entende la France insoumise ou les communistes expliquer qu’il faut dépenser sans compter, ce n’est pas très nouveau. Qu’on entende Les Républicains (…) tenir le même discours que la France insoumise, (…) je trouve ça hallucinant », s’emporte-t-il. « C’est ma génération qui va devoir casquer », poursuit-il avant de prévenir : « à chaque fois qu’on prend ces décisions, c’est comme si on contractait un emprunt sur la tête de tous les jeunes dans le pays et l’attitude des Républicains sur ce sujet-là est totalement irresponsable ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Grand débat : « On assiste aujourd’hui à une irresponsabilité totale des oppositions », selon  Gabriel Attal
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Grand débat : « On assiste aujourd’hui à une irresponsabilité totale des oppositions », selon  Gabriel Attal
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le