Grand ministère des collectivités locales : « C’est une réponse donnée aux élus » affirme Jacqueline Gourault

Grand ministère des collectivités locales : « C’est une réponse donnée aux élus » affirme Jacqueline Gourault

Interrogée en marge des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, la ministre de la cohésion des territoires et des collectivités locales, a justifié le périmètre élargi de son ministère. Si Jacqueline Gourault reconnaît « des incompréhensions », elle affirme « être en dialogue tous les jours avec les élus locaux »
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que le désamour entre les élus locaux et l’exécutif est grandissant, Jacqueline Gourault se défend : « Je suis en dialogue avec les élus locaux tous les jours (…) Alors il y a des incompréhensions, il y a besoin de pédagogie, d’explications, certes ». « Pour s’aimer d’amour, il faut être deux, donc le gouvernement va à nouveau tendre la main à certaines associations d’élus, je dis certaines car d’autres sont en relation avec nous et j’espère que le dialogue sera pratiqué par tout le monde ».

Et d’ajouter : « Je n’ai jamais cessé de parler avec les maires et avec les départements, y compris avec Dominique Bussereau, d’ailleurs je l’ai encore vu ce matin. » « Il faut distinguer les paroles qui sont données sur les estrades, de la réalité du quotidien des élus avec le gouvernement »

Interrogée sur son nouveau ministère au périmètre élargi, Jacqueline Gourault l’affirme : « Ce n’est pas un mea culpa, simplement nous étions un certain nombre à plaider (…) il faudrait qu’il y ait un  seul grand ministère où soient concentrées les relations avec les collectivités locales et l’aménagement du territoire. Voilà c’est fait. C’est une réponse donnée aux élus et nous allons continuer à travailler ensemble. »

Dans la même thématique

Rosny sur Seine : Journees Parlementaires ensemble pour la Republique
7min

Politique

Face à Michel Barnier, les parlementaires macronistes esquissent les principes d’une « opposition constructive »

Les parlementaires macronistes, rassemblés dans les Yvelines pour leur rentrée, s’interrogent sur la position qu’ils doivent adopter face au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dont ils ignorent encore le programme de réformes. Certains appellent à fixer dès à présent des lignes rouges avec, en creux, la possibilité d’un retrait en bloc du gouvernement, en cas de participation.

Le

Paris: French president  receives mayors of cities affected by the violent clashes
6min

Politique

Insécurité à Grenoble : le maire, Éric Piolle, coupable idéal ?

Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.

Le

Paris: Valerie Pecresse press conference programme 100 first days
8min

Politique

Nouveau gouvernement : quels sénateurs pourraient rejoindre l’équipe Barnier ?

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, est l’hypothèse la plus sérieuse à la Haute assemblée. « On lui a fait une proposition pour un ministère régalien », à l’intérieur ou la justice, confie un sénateur LR. Mais d’autres noms, qui ont plus ou moins la cote, circulent aussi…

Le

Grand ministère des collectivités locales : « C’est une réponse donnée aux élus » affirme Jacqueline Gourault
3min

Politique

Soutien au nouveau gouvernement ? « Je suis plutôt proche de Michel Barnier. Ce n'est pas une décision que je vais prendre seul », explique le député Horizons Laurent Marcangeli

Sur le plateau de Bonjour Chez Vous, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud, a indiqué ne pas être opposé à l’idée de travailler avec Michel Barnier, mettant en avant leur proximité politique. Toutefois, il a souligné que la décision finale se fera collectivement et sera annoncée par le président du parti, Edouard Philippe.

Le