Grand Paris Express : « Le gouvernement aurait pu anticiper » estime Vincent Capo-Canellas

Grand Paris Express : « Le gouvernement aurait pu anticiper » estime Vincent Capo-Canellas

Au micro de « Sénat 360 », le sénateur (UC) de la Seine-Saint-Denis, Vincent Capo-Canellas, pointe  la responsabilité de l’exécutif et son manque d’anticipation, dans les retards des travaux du Grand Paris Express.
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Après avoir été adopté à l’Assemblée nationale, le projet de loi olympique est examiné en séance ce mardi, par les sénateurs. Cet examen intervient alors que  la Cour des comptes a soulevé des risques de dérapage budgétaire du Grand Paris Express, le super métro francilien.

Le sénateur (UC) de la Seine-Saint-Denis Vincent Capo-Canellas a assisté ce matin, à l’audition de la Cour des comptes à ce sujet : « Aujourd’hui, on est devant une copie qu’il faut revoir financièrement. La difficulté que nous avons c’est bien sûr (…) de réfléchir sur le niveau de ressources, sur les effectifs que l’on donne à la société du Grand Paris pour gérer ce très grand investissement (…) Il faut surtout se caler sur les échéances olympiques, c'est-à-dire permettre que l’on accueille bien le monde entier pour Paris 2024. »

Lors de cette audition, Vincent Capo-Canellas a pointé la responsabilité de l’exécutif :

« Le gouvernement aurait pu anticiper (…) Qu’on n’ait pas encore (…) lancé certains marchés nécessaires à la réalisation des jeux (…) c’est une faute. Parce qu’il faut maintenant se mettre en quatre pour aller plus vite. Il y a quatre mois qui se sont écoulés, il faudra les rattraper demain et surtout faire les travaux pour toutes les gares. »

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