Grève à la SNCF : « On ne craint pas du tout d’essoufflement » estime la CGT-Cheminots
Lors d’une nouvelle journée de mobilisation, les syndicats de cheminots affirment, au micro de Public Sénat, que le mouvement ne s’essouffle pas, après un mois de grève.

Grève à la SNCF : « On ne craint pas du tout d’essoufflement » estime la CGT-Cheminots

Lors d’une nouvelle journée de mobilisation, les syndicats de cheminots affirment, au micro de Public Sénat, que le mouvement ne s’essouffle pas, après un mois de grève.
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Nouvelle journée de mobilisation pour les cheminots, pour lutter contre le projet de réforme de la SNCF, du gouvernement.

Lors de la manifestation à Paris, Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, est catégorique : « On ne craint pas du tout d’essoufflement puisque le chiffre de grévistes (…) remonte aujourd’hui (…)  On a un mouvement qui est en dents de scie, lié à la nature de l’action (…) Ce qui nous remonte c’est une grande détermination des cheminots à poursuivre et à aller au bout. »

François Grasa, secrétaire général Fo-Cheminots : "la réunion sera décisive si le gouvernement recule"
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Lundi prochain, les syndicats de cheminots seront reçus par le Premier ministre Edouard Philippe, à Matignon. Pour François Grasa, secrétaire général Fo-Cheminots, « la réunion sera décisive si le gouvernement recule, c'est-à-dire si le gouvernement retire son projet de loi ».  

Et il ajoute : « [Il] est néfaste pour les cheminots et pour la population. Pour les usagers, 9 000 kilomètres de lignes fermées, l’arrêt du recrutement au statut, ce n’est pas acceptable (…) Donc nous on est pour le retrait du projet de loi ».

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